Le projet suédois d’enfouissement « éternel » de déchets radioactifs a été désavoué par la justice… Les Suédois avaient déjà voté en 1980 lors d’un référendum national pour encadrer une sortie de l’énergie nucléaire d’ici à 2010. En dépit de ce vote, le gouvernement a officiellement renoncé à l’objectif d’une sortie du nucléaire en 2010, sans préciser de calendrier pour l’arrêt des réacteurs du pays. En 2016, la Suède, et sa puissante industrie nucléaire, dont le groupe Vattenfall – qui exploite aussi des centrales nucléaire en Allemagne et réclame 4,6 milliards d’euros à l’État allemand pour avoir décider de sortir de l’énergie atomique en 2022 –, envisage même de construire de nouveaux réacteurs. Sans savoir encore où en stocker les déchets à long terme, donc. Seule la Finlande a pour l’instant aménagé un site de stockage définitif de ses déchets nucléaires, à 420 mètres sous la surface de la Terre, pour un coût de 3,5 milliards d’euros. Il devrait accueillir ses premiers déchets radioactifs à vie longue, comme l’uranium 238 dont la période de radioactivité dépasse les 4 millions d’années, d’ici 2020.
Le projet suédois d’enfouissement « éternel » de déchets radioactifs a été désavoué par la justice… Les Suédois avaient déjà voté en 1980 lors d’un référendum national pour encadrer une sortie de l’énergie nucléaire d’ici à 2010. En dépit de ce vote, le gouvernement a officiellement renoncé à l’objectif d’une sortie du nucléaire en 2010, sans préciser de calendrier pour l’arrêt des réacteurs du pays. En 2016, la Suède, et sa puissante industrie nucléaire, dont le groupe Vattenfall – qui exploite aussi des centrales nucléaire en Allemagne et réclame 4,6 milliards d’euros à l’État allemand pour avoir décider de sortir de l’énergie atomique en 2022 –, envisage même de construire de nouveaux réacteurs. Sans savoir encore où en stocker les déchets à long terme, donc. Seule la Finlande a pour l’instant aménagé un site de stockage définitif de ses déchets nucléaires, à 420 mètres sous la surface de la Terre, pour un coût de 3,5 milliards d’euros. Il devrait accueillir ses premiers déchets radioactifs à vie longue, comme l’uranium 238 dont la période de radioactivité dépasse les 4 millions d’années, d’ici 2020.