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04- Le vide, … pas si vide

27 novembre 2017, 12:51, par thierry marino

Bonjour,

Il existe une manière simple d’aborder l’expansion, l’énergie sombre et la matière noire, en donnant à l’espace une consistance :
Si le milieu que l’on appelle "vide" a une constitution "matérielle" mesurable en terme d’énergie alors il est normal qu’il y ait expansion puisque la matière libère de l’énergie, c’est l’énergie émise par les galaxies qui génère l’expansion.
La présence d’une masse déforme l’espace-temps, si l’on reporte cela sur notre constituant énergétique on peut supposer que sa densité d’énergie est plus importante aux abords d’une masse. L’expansion se manifeste de plus en plus loin des masses, en bout de chaine, ou notre constituant est plus libre de s’étaler, et du coup la même quantité d’énergie génère une expansion plus forte aujourd’hui que par le passé, c’est la part d’accélération de l’expansion et le problème de l’énergie sombre.
La RG a été conçue sur la base du concept de vide et sa courbe s’aplanie complètement avec la distance, mais un espace matériel, lui, s’étalera toujours autant qu’il lui sera permis, ce n’est pas la même courbe et la différence constitue le problème de la matière noire.

Mais il y a un problème, il nous vient de la relativité et nous mène aux plus sacrés des fondamentaux tels que définis par A.Einstein.
Si l’on considère un objet quelconque dans l’espace défini précédemment, on peut dire s’il est immobile ou en mouvement sans avoir besoin d’un autre intervenant, l’espace devient un référentiel privilégié correspondant à ce qui fut nommé "éther luminifère", un concept qu’Albert Einstein a très vite rejeté et c’est ce rejet de l’éther qui semble lui avoir ouvert les portes de la si géniale relativité.

A la fin du 19éme siècle, Michelson et Morley tentent de démontrer l’existence de l’éther, ils ne parviennent pas à leurs fins alors qu’ils auraient du trouver un résultat positif si l’éther qu’ils ont recherché avait existé, mais quel éther ont-ils recherché et peut-on en considérer un autre qui respecte ce résultat autant que ceux des expériences suivantes comme l’effet Sagnac ou l’expérience Hafele et Keating ?
Ils ont tenté de déceler l’effet de rotation de la terre sur elle-même et autour du soleil, l’éther ou référentiel privilégié qu’ils ont cherché s’apparente à un référentiel spatial fixe et homogène dans lequel se déplaceraient les astres, cet éther-là, donc, n’existe pas. Pas d’éther, d’accord, mais pas de vide non plus, l’espace est un constituant à part entière et de ce fait se retrouve à jouer le rôle de référentiel privilégié et probablement d’éther luminifère.
L’effet Sagnac peut tout à fait être interprété comme une mise en évidence de ce référentiel privilégié, l’expérience Hafele et Keating montre que la terre à un mouvement de rotation sur elle-même par rapport à ce référentiel et l’expérience Michelson et Morley que le mouvement de rotation de la terre autour du soleil n’est pas perceptible.
La terre est donc entourée d’un espace-temps matériel plus dense à sa surface qu’en altitude, changer de niveau pour l’espace-temps exige un échange d’énergie et du coup on a un espace-temps qui suit le mouvement de la terre autour du soleil, mais la terre reste libre de tourner sur elle-même à l’intérieur de cette bulle d’espace-temps (éther luminifère mobile), l’axe référentiel étant déterminé par l’influence de l’environnement dans lequel cette bulle évolue, environnement lui-même sous l’influence du soleil.

il est tout à fait possible de déterminer un "référentiel privilégié" ou "éther" ou "espace-temps matériel" compatible avec les faits observationnels et expérimentaux connus.
Regardons de plus près maintenant ce qui bloque avec la relativité.

A l’époque ou A. Einstein se penche sur le problème, des trois expériences précédemment citées il ne connaît que la première, celle de Michelson et Morley qui interdit formellement l’éther recherché. Il va avoir l’intuition géniale de la relativité et la mettre en application en se passant de référentiel privilégié, ce qui va lui poser un problème.
Cela va se jouer au niveau de l’invariance de c, avec un référentiel privilégié c reste un invariant pour tout observateur mais par rapport au référentiel privilégié et non par rapport à l’observateur considéré.
Un train se déplaçant à une vitesse proche de c passe devant un observateur A immobile par rapport au sol (et à l’éventuel référentiel privilégié), un observateur B occupe un wagon dans le train, au moment précis ou le wagon passe devant A un signal lumineux part de chaque extrémité du wagon vers le centre, du fait de l’invariance de c les rayons lumineux vont se rencontrer au milieu, soit pour l’observateur A devant lui et pour l’observateur B au milieu du wagon, le train s’étant déplacé ces deux positions semblent décalées, pour régler cela il invente la relativité de simultanéité rendant la relativité contre-intuitive et faisant apparaître d’innombrables paradoxes.
Avec un référentiel privilégié on a une simultanéité absolue, pour A les rayons se croisent bien devant lui mais pour B cela ne correspond pas au milieu du wagon mais à la position en face de A, plus de relativité de simultanéité ni paradoxe mais on doit revoir l’idée que l’on se fait de l’invariance de c, et avec, des pans entiers de la physique et astrophysique.

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