Valls, Sarkozy et Le Pen ont-ils raison d’accuser le Coran et de le faire passer pour la cause première du terrorisme ?
9 décembre 2015, 18:50, par Robert Paris
Les hommes politiques bourgeois n’ont pas que des calculs politiciens. Ils défendent d’abord l’intérêt des classes dirigeantes et, en période de crise aigüe, ces intérêts ne permettent qu’une seule politique, la plus violente contre les travailleurs et les milieux populaires. D’une certaine manière, c’est ainsi que les partis bourgeois se sont fait hara kiri en Allemagne lors de la montée fasciste ou en France sous le front populaire puis Vichy. Valls et Sarkozy n’attendent rien pour leur personne du FN mais tout des capitaliste qu’ils servent en poussant à l’extrême droite. Cela ne signifie d’ailleurs pas que la bourgeoisie entende pour le moment faire appel à un pouvoir FN. Ils souhaitent faire monter une opinion pro-FN pour pousser aussi une opinion anti-FN ce qui ne laisserait aucune place à une opinion lutte de classes et ouvrirait toutes les options imaginables, y compris un pouvoir fort, policier et militaire, sans élections, qui viendrait pour « nous sauver » de l’extrême droite…
Les hommes politiques bourgeois n’ont pas que des calculs politiciens. Ils défendent d’abord l’intérêt des classes dirigeantes et, en période de crise aigüe, ces intérêts ne permettent qu’une seule politique, la plus violente contre les travailleurs et les milieux populaires. D’une certaine manière, c’est ainsi que les partis bourgeois se sont fait hara kiri en Allemagne lors de la montée fasciste ou en France sous le front populaire puis Vichy. Valls et Sarkozy n’attendent rien pour leur personne du FN mais tout des capitaliste qu’ils servent en poussant à l’extrême droite. Cela ne signifie d’ailleurs pas que la bourgeoisie entende pour le moment faire appel à un pouvoir FN. Ils souhaitent faire monter une opinion pro-FN pour pousser aussi une opinion anti-FN ce qui ne laisserait aucune place à une opinion lutte de classes et ouvrirait toutes les options imaginables, y compris un pouvoir fort, policier et militaire, sans élections, qui viendrait pour « nous sauver » de l’extrême droite…