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Air France : quand le DRH perd sa chemise, les syndicats se dévoilent

16 octobre 2015, 11:23

"Traumatisés" d’avoir été "traités comme des bandits", les salariés d’Air France poursuivis pour violence sortent du silence pour la première fois.

Dix jours après le comité central d’entreprise (CCE) d’Air France interrompu par de violents débordements, quatre des cinq salariés poursuivis ont rencontré l’AFP. Seuls deux ont parlé, lors de cet entretien qui sera « le premier et le dernier » accordé aux médias, prévient Mehdi Kemoune de la CGT, présent à leur côté.
« On est venu là pour nos emplois, pas pour casser »

Visages fermés, traits tirés, aucun ne souhaite s’étendre sur son rôle dans la manifestation qui a dégénéré. Sous la double menace d’une condamnation pénale et d’un licenciement, les salariés incriminés l’affirment : « On n’a rien fait », d’ailleurs la police n’a « pas assez de preuves ».

Deux dirigeants d’Air France avaient alors été molestés et obligés de s’enfuir, leurs chemises déchirées, en escaladant des grilles. Quatorze plaintes ont été déposées après ces violences : neuf émanant de vigiles et cinq de cadres de l’entreprise.

« Je ne regrette pas d’avoir participé à une manifestation pour sauver mon boulot », lâche simplement David (prénom modifié). « On est venu là pour nos emplois, pas pour casser. » Le nouveau plan de restructuration, « c’est une catastrophe sociale », dit Mickaël (prénom modifié). « C’est des divorces, des pertes de maison, de vie… c’est injustifié », soupire-t-il.

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