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Pourquoi Bohr et Heisenberg rejettent la dialectique des contradictions ?

24 novembre 2017, 08:14, par Robert Paris

Bien des gens raisonnent comme toi mais les phénomènes étudiés comme les fentes de Young ne montrent pas une existence exclusive des deux. Il y a à la fois des interférences et des arrivées ponctuelles des corpuscules sur l’écran. voir ici

« Contradiction, voilà le mot fétiche de Bohr. Comme l’avait fait remarquer Wootters et Zurek dans un article de 1979, Bohr n’avait considéré que deux cas extrêmes et contradictoires, celui où on détermine avec certitude par quelle fente chaque électron a passé (d’où disparition de la figure d’interférence) et celui où on ne détermine pas du tout le trajet de chaque électron (ce qui laisse intacte la figure d’interférence). En fait, il y a entre ces deux cas limites toute une gamme de cas intermédiaires, où on détermine avec une incertitude variable le trajet des électrons. Plus cette détermination est certaine, plus la figure d’interférence tend à se brouiller ; plus elle est incertaine, meilleur est le contraste des franges d’interférence. La contradiction qu’évoque la complémentarité autorise donc une certaine forme de mélange. » expose Etienne Klein dans « La complémentarité quantique », article de l’ouvrage collectif « Dictionnaire de l’ignorance » sous la direction de Michel Cazenave.

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