Les prétextes de l’impérialisme : Daesh, les migrants, les dictateurs...
14 août 2016, 07:42
Environ deux cents personnes ont manifesté samedi après-midi à Paris pour soutenir les réfugiés et protester contre les évacuations répétées de campements de migrants dans la capitale.
Aux cris de « no police, liberté », les manifestants, partis de la place Stalingrad (XIXe arrondissement) ont défilé dans le calme jusqu’à la place de la République, où ils devaient faire demi-tour.
Les migrants et leurs soutiens, réunis par plusieurs collectifs, dénonçaient notamment les évacuations qui ont lieu quasi quotidiennement depuis fin juillet aux abords de la place Stalingrad, où Afghans et Soudanais tentent d’installer des campements de fortune.
« La police vient tous les jours pour nous faire partir. Tous les jours, ils nous emmènent au commissariat. Mais tous les soirs je reviens », témoignait Mustapha, arrivé du Soudan il y a trois semaines en passant par l’Italie, en montrant l’Obligation de quitter le territoire (OQTF) qui lui a été notifiée depuis.
Environ deux cents personnes ont manifesté samedi après-midi à Paris pour soutenir les réfugiés et protester contre les évacuations répétées de campements de migrants dans la capitale.
Aux cris de « no police, liberté », les manifestants, partis de la place Stalingrad (XIXe arrondissement) ont défilé dans le calme jusqu’à la place de la République, où ils devaient faire demi-tour.
Les migrants et leurs soutiens, réunis par plusieurs collectifs, dénonçaient notamment les évacuations qui ont lieu quasi quotidiennement depuis fin juillet aux abords de la place Stalingrad, où Afghans et Soudanais tentent d’installer des campements de fortune.
« La police vient tous les jours pour nous faire partir. Tous les jours, ils nous emmènent au commissariat. Mais tous les soirs je reviens », témoignait Mustapha, arrivé du Soudan il y a trois semaines en passant par l’Italie, en montrant l’Obligation de quitter le territoire (OQTF) qui lui a été notifiée depuis.