Ce jeudi, plusieurs centaines de Béninois ont manifesté pour protester contre la gestion de leur président. Parallèlement, des syndicats du port de Cotonou sont en grève dénonçant une ’’privatisation déguisée’’ par l’Etat.
Arrivé au pouvoir en mars 2016, il y a un peu plus d’un an déjà, Patrice Athanase Guillaume Talon, l’homme d’affaires reconverti, a fait une promesse à son pays. Il s’agit de relancer une économie pas très au point, à cause des malversations financières dénoncées par la presse du pays et imputées au régime Yayi Boni, et aussi d’un secteur agricole (le coton) peu organisé. Et pour atteindre ses promesses, le nouveau président n’a pas hésité à introduire des réformes pour la plupart libérales. Un point de discorde de plus entre les travailleurs béninois et lui.
Ce sont les syndicats des entreprises publiques travaillant sur la plateforme portuaire qui ont déclenché une grève de deux jours pour montrer leur désaccord vis-à-vis de la décision du gouvernement de confier la gestion du port à un mandataire privé. Les grévistes disent soupçonner une « privatisation déguisée » et déclarent avoir peur pour leur emploi.
Après une première phase de la grève, dite« grève d’avertissement », la semaine passée suivie de discussions avec le ministre des Transports sans issue, ils comptent faire plier le gouvernement. Ce dernier contestant les soupçons des grévistes a d’ailleurs déjà lancé un appel public à recrutement le 29 mai dernier.
Ce jeudi, plusieurs centaines de Béninois ont manifesté pour protester contre la gestion de leur président. Parallèlement, des syndicats du port de Cotonou sont en grève dénonçant une ’’privatisation déguisée’’ par l’Etat.
Arrivé au pouvoir en mars 2016, il y a un peu plus d’un an déjà, Patrice Athanase Guillaume Talon, l’homme d’affaires reconverti, a fait une promesse à son pays. Il s’agit de relancer une économie pas très au point, à cause des malversations financières dénoncées par la presse du pays et imputées au régime Yayi Boni, et aussi d’un secteur agricole (le coton) peu organisé. Et pour atteindre ses promesses, le nouveau président n’a pas hésité à introduire des réformes pour la plupart libérales. Un point de discorde de plus entre les travailleurs béninois et lui.
Ce sont les syndicats des entreprises publiques travaillant sur la plateforme portuaire qui ont déclenché une grève de deux jours pour montrer leur désaccord vis-à-vis de la décision du gouvernement de confier la gestion du port à un mandataire privé. Les grévistes disent soupçonner une « privatisation déguisée » et déclarent avoir peur pour leur emploi.
Après une première phase de la grève, dite« grève d’avertissement », la semaine passée suivie de discussions avec le ministre des Transports sans issue, ils comptent faire plier le gouvernement. Ce dernier contestant les soupçons des grévistes a d’ailleurs déjà lancé un appel public à recrutement le 29 mai dernier.