En 2013, le Premier ministre ultranationaliste hongrois Viktor Orbán avait renoncé à la détention systématique des demandeurs d’asile, sous la pression de l’UE, du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés et de la Cour européenne des droits de l’homme. Une mesure contraire au droit international. Mais voilà qu’Orbán le souverainiste persiste et signe. Mardi, son parti (Jeunes démocrates, droite populiste) qui détient la majorité des deux tiers au Parlement, a adopté une loi réintroduisant la détention automatique. L’homme fort de Budapest avait reconnu il y a quelques semaines que ce texte « irait ouvertement contre l’UE ». La loi, rétroactive, s’applique tant aux nouveaux venus qu’aux 586 demandeurs d’asile que comptait le pays en février.
En 2013, le Premier ministre ultranationaliste hongrois Viktor Orbán avait renoncé à la détention systématique des demandeurs d’asile, sous la pression de l’UE, du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés et de la Cour européenne des droits de l’homme. Une mesure contraire au droit international. Mais voilà qu’Orbán le souverainiste persiste et signe. Mardi, son parti (Jeunes démocrates, droite populiste) qui détient la majorité des deux tiers au Parlement, a adopté une loi réintroduisant la détention automatique. L’homme fort de Budapest avait reconnu il y a quelques semaines que ce texte « irait ouvertement contre l’UE ». La loi, rétroactive, s’applique tant aux nouveaux venus qu’aux 586 demandeurs d’asile que comptait le pays en février.