Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, ne fait pas parler de lui que parce que son pari du tout électrique a échoué ou parce que ses accusations d’espionnage au profit de la Chine contre ses collègues de la direction étaient inventés et mensongers, mais du fait du sommet de rémunérations qu’il atteint. En effet, ses revenus comme patron de Renault est passé de 2,67 millions d’euros en 2013 à 7,2 millions en 2014, soit un revenu multiplié par 2,6, soit 2600 %. C’est sans compter les 7,6 millions d’euros qu’il s’attribue lui-même aussi, comme patron de Nissan, la pécadille de 7,6 millions d’euros. Le fait qu’il fasse fusionner les deux entités ne supprime pas le doublon que représente sa double paie et ses doubles primes ou cadeaux d’actions. Et c’est d’autant plus remarquable que Ghosn vient de se faire le défenseur de la « modération salariale » prétendument causée par l’inflation qui serait en baisse et qu’il défend les derniers accords avec certains syndicats qui ont fait payer aux salariés les frais de la crise. L’austérité ne s’applique ni à lui-même ni aux actionnaires !
AGS = 2600% !
Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, ne fait pas parler de lui que parce que son pari du tout électrique a échoué ou parce que ses accusations d’espionnage au profit de la Chine contre ses collègues de la direction étaient inventés et mensongers, mais du fait du sommet de rémunérations qu’il atteint. En effet, ses revenus comme patron de Renault est passé de 2,67 millions d’euros en 2013 à 7,2 millions en 2014, soit un revenu multiplié par 2,6, soit 2600 %. C’est sans compter les 7,6 millions d’euros qu’il s’attribue lui-même aussi, comme patron de Nissan, la pécadille de 7,6 millions d’euros. Le fait qu’il fasse fusionner les deux entités ne supprime pas le doublon que représente sa double paie et ses doubles primes ou cadeaux d’actions. Et c’est d’autant plus remarquable que Ghosn vient de se faire le défenseur de la « modération salariale » prétendument causée par l’inflation qui serait en baisse et qu’il défend les derniers accords avec certains syndicats qui ont fait payer aux salariés les frais de la crise. L’austérité ne s’applique ni à lui-même ni aux actionnaires !