Edito - Islam = terrorisme, une équation trompeuse et un piège mortel
21 janvier 2016, 07:28
Royaume-Uni : un enfant terrorisé par la police après une faute d’anglais !!!
En anglais, « maison mitoyenne » se dit « terraced house ». Un petit Britannique de 10 ans, musulman, scolarisé dans une école du Lancashire (nord-ouest de l’Angleterre) a fait une faute en classe et écrit qu’il vivait dans une « terrorist house » (maison terroriste). Dès le lendemain, la police est venu l’interroger chez lui et examiner l’ordinateur familial.
L’incident s’est produit le 7 décembre. Depuis, la famille du petit garçon affirme qu’il est traumatisé et qu’il n’ose plus écrire. « J’ai d’abord cru à une blague », a déclaré à la BBC sa cousine, dont l’identité n’a pas été divulguée pour protéger l’enfant. « Si l’enseignant avait une inquiétude à se faire, c’est au sujet de son orthographe », a-t-elle ajouté.
Depuis le mois de juillet, les enseignants britanniques sont tenus de déclarer toute attitude extrémiste dans le cadre de la législation antiterroriste. Miqdaad Versi, secrétaire général adjoint du Conseil des musulmans du Royaume-Uni (MCB), a affirmé que plusieurs dizaines de cas similaires lui ont été rapportés et s’est dit « très inquiet » des dérives de la loi.
En septembre, après avoir employé le terme « éco-terroristes » en classe, un adolescent de 14 ans avait été longuement interrogé par les services de protection de l’enfance sur ses liens éventuels avec le groupe État islamique (EI). Le garçon avait utilisé ce terme, en français, lors d’un cours de français où il était question d’écologie et de l’usage de la violence pour défendre la cause verte, dans son école du centre de Londres.
Royaume-Uni : un enfant terrorisé par la police après une faute d’anglais !!!
En anglais, « maison mitoyenne » se dit « terraced house ». Un petit Britannique de 10 ans, musulman, scolarisé dans une école du Lancashire (nord-ouest de l’Angleterre) a fait une faute en classe et écrit qu’il vivait dans une « terrorist house » (maison terroriste). Dès le lendemain, la police est venu l’interroger chez lui et examiner l’ordinateur familial.
L’incident s’est produit le 7 décembre. Depuis, la famille du petit garçon affirme qu’il est traumatisé et qu’il n’ose plus écrire. « J’ai d’abord cru à une blague », a déclaré à la BBC sa cousine, dont l’identité n’a pas été divulguée pour protéger l’enfant. « Si l’enseignant avait une inquiétude à se faire, c’est au sujet de son orthographe », a-t-elle ajouté.
Depuis le mois de juillet, les enseignants britanniques sont tenus de déclarer toute attitude extrémiste dans le cadre de la législation antiterroriste. Miqdaad Versi, secrétaire général adjoint du Conseil des musulmans du Royaume-Uni (MCB), a affirmé que plusieurs dizaines de cas similaires lui ont été rapportés et s’est dit « très inquiet » des dérives de la loi.
En septembre, après avoir employé le terme « éco-terroristes » en classe, un adolescent de 14 ans avait été longuement interrogé par les services de protection de l’enfance sur ses liens éventuels avec le groupe État islamique (EI). Le garçon avait utilisé ce terme, en français, lors d’un cours de français où il était question d’écologie et de l’usage de la violence pour défendre la cause verte, dans son école du centre de Londres.