Quatre ans après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, qui ont ravagé la région de Tohoku, dans le nord-est de l’île de Honshu, et dévasté le complexe atomique de Fukushima-Daiichi, la bataille de la décontamination ne fait que commencer. La radioactivité demeure partout présente, dans les réacteurs éventrés comme dans les sous-sols gorgés d’eau qui continuent de souiller le Pacifique.
Plus de 6 000 ouvriers se relaient en permanence – les niveaux de radiation obligeant à faire tourner les équipes – pour une gigantesque entreprise de démantèlement qui ne sera pas achevée avant trente ou quarante ans.
A court terme, la gestion des eaux contaminées reste le principal défi pour l’opérateur du site, la société Tepco. Car la centrale est une véritable passoire. Chaque jour, 350 m³ d’eau douce sont injectés, pour les maintenir à une température comprise entre 20 et 50 °C, dans les trois des six réacteurs qui étaient en fonctionnement lors de la catastrophe (les unités 1, 2 et 3) et dont les cuves sont percées.
Il n’y a pas une seule parole de vérité de la part des autorités et de la société Tepco.
Quatre ans après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, qui ont ravagé la région de Tohoku, dans le nord-est de l’île de Honshu, et dévasté le complexe atomique de Fukushima-Daiichi, la bataille de la décontamination ne fait que commencer. La radioactivité demeure partout présente, dans les réacteurs éventrés comme dans les sous-sols gorgés d’eau qui continuent de souiller le Pacifique.
Plus de 6 000 ouvriers se relaient en permanence – les niveaux de radiation obligeant à faire tourner les équipes – pour une gigantesque entreprise de démantèlement qui ne sera pas achevée avant trente ou quarante ans.
A court terme, la gestion des eaux contaminées reste le principal défi pour l’opérateur du site, la société Tepco. Car la centrale est une véritable passoire. Chaque jour, 350 m³ d’eau douce sont injectés, pour les maintenir à une température comprise entre 20 et 50 °C, dans les trois des six réacteurs qui étaient en fonctionnement lors de la catastrophe (les unités 1, 2 et 3) et dont les cuves sont percées.
Il n’y a pas une seule parole de vérité de la part des autorités et de la société Tepco.