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Grève SNCF : dis-moi quel bilan tu tires et je te dirai qui tu es…

13 octobre 2014, 14:59, par Robert Paris

Voici quelques références :

« Le Parisien » du 14 juin 2014 :

Lepaon, secrétaire général de la CGT, y est interviewé à propos de la grève des cheminots :

« Il n’y a aucune différence, pas même un cheveu, entre Gilbert Garrel et moi. Les rencontres avec le premier ministre, les services de l’Elysée et François Hollande, nous les avons faits ensemble. On a simplement expliqué que, s’il fallait plus de temps au gouvernement, il pouvait reporter de plusieurs jours la dicussion. La CGT n’a jamais demandé le report ni le retrait du projet de loi. On n’est pas contre une loi, mais contre son contenu. Il faut en discuter… »

Le Parisien poursuit : « Tout était pourtant prévu (du côté du gouvernement) avec la CGT : une grève d’un ou deux jours contre la réforme en guise de baroud d’honneur syndical, puis lors de la discussion du projet de loi à l’assemblée, des amendements garantissant aux cheminots leur statut. Cependant le scénario a dérapé. « La CGT-Cheminots est désavouée par sa base chauffée à blanc depuis des mois se plaint l’entourage du président. »
Source : http://www.leparisien.fr/economie/greve-sncf-on-peut-sortir-de-crise-ce-week-end-assure-lepaon-cgt-13-06-2014-3921013.php#xtref=http%3A%2F%2Fwww.google.fr%2Furl%3Fsa%3Dt%24rct%3Dj%24q%3D%24esrc%3Ds%24source%3Dweb%24cd%3D1%24ved%3D0CCMQFjAA%24url%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.leparisien.fr%252Feconomie%252Fgreve-sncf-on-peut-sortir-de-crise-ce-week-end-assure-lepaon-cgt-13-06-2014-3921013.php%24ei%3DxcA7VIK-LM_caOa2gfgP%24usg%3DAFQjCNFD4kkqNvCzi_7uLV_1Q0Fe6LBGjg%24bvm%3Dbv.77161500%2Cd.d2s

« Le Monde » du 17 juin 2014, dans un article intitulé « La CGT cheminots poussée à durcir le mouvement par la radicalité de sa base » :

« La CGT cheminots était partie pour un coup de boutoir de 48 à 72 heures avant le débat parlementaire sur la réforme ferroviaire et elle a obtenu des résultats dans la négociation mais elle a été surprise par la radicalisation brutale de la base » déclare au Monde un proche de Lepaon, secrétaire général de la CGT. »

Le Monde du même jour rapporte :

« Comme Mr Garrel, Mr Lepaon a été extrêmement surpris par la réaction de la base alors que les discussions avec Frédéric Cuvillier, le secrétaire d’Etat aux transports, avaient permis des avancées qui allaient dans le sens de la CGT… Mr Garrel avait salué ce compromis avant d’être obligé de faire marche arrière… En janvier 2010, la direction de la SNCF et ses organisations syndicales mettent la dernière main sur un accord sur la qualité du travail. Mais la CGT se soustrait à sa signature au dernier moment puis le dénonce…Le négociateur en chef de l’accord pour la CGT est écarté. Pourtant, Gilbert Garrel avait donné officieusement son blanc-seing à l’accord… L’exécutif ne cesse de rappeler que les partenaires sociaux ont été associés depuis 18 mois à la préparation du texte par Frédéric Cuvillier, secrétaire d’Etat chargé des transports et ont validé les différentes étapes. « Le texte a quasiment été écrit par la CGT, c’est un comble de la voir en grève aujourd’hui. » s’étrangle un proche de Manuel Valls. »

Source : http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/06/16/la-cgt-cheminots-poussee-a-durcir-le-mouvement-par-la-radicalite-de-sa-base_4438908_823448.html

Lepaon : « Il se dit que que je ne serai pas sur la même position. C’est totalement faux. Il n’y a aucune différence, pas même un cheveu entre Gilbert Garrel et moi. Les rencontres avec le Premier ministre, les services de l’Elysée et François Hollande nous les avons faites ensemble. »
Sources Le Parisien : http://www.leparisien.fr/economie/greve-sncf-on-peut-sortir-de-crise-ce-week-end-assure-lepaon-cgt-13-06-2014-3921013.php#xtref=http%3A%2F%2Fwww.google.fr%2Furl%3Fsa%3Dt%24rct%3Dj%24q%3D%24esrc%3Ds%24source%3Dweb%24cd%3D4%24ved%3D0CDUQFjAD%24url%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.leparisien.fr%252Feconomie%252Fgreve-sncf-on-peut-sortir-de-crise-ce-week-end-assure-lepaon-cgt-13-06-2014-3921013.php%24ei%3D9wE4VNTHL8PjaoXtgOgD%24usg%3DAFQjCNFD4kkqNvCzi_7uLV_1Q0Fe6LBGjg%24bvm%3Dbv.77161500%2Cd.d2s
Lepaon : « La CGT n’a jamais demandé le report ni le retrait du projet de loi. On n’est pas contre une loi mais contre son contenu »

Sources : http://www.lefigaro.fr/social/2014/06/15/09010-20140615ARTFIG00197-la-cgt-ne-parvient-pas-a-stopper-l-emballement-de-la-greve-a-la-sncf.php

et aussi

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/06/14/20002-20140614ARTFIG00046-thierry-lepaon-on-peut-sortir-de-la-crise-ce-week-end.php

Garrel : « Des divergences seraient nées entre la CGT confédérale et la Fédération des Cheminots. Sur quelles bases pouvez-vous affirmer cela ? Aucune, si ce n’est l’interprétation ou la manipulation de propos sortis de leur contexte. »

Source : http://www.legrandsoir.info/lettre-ouverte-aux-professionnels-de-l-information.html

Dénonciation de la CGT cheminots de Versailles :

Sources : http://communisteslibertairescgt.over-blog.net/article-le-syndicat-des-cheminots-de-versailles-interpelle-lepaon-123181548.html

et aussi

http://ouvalacgt.over-blog.com/2014/07/adresse-des-cheminots-cgt-de-versailles-a-la-commission-executive.html

Concernant le rapport de Lepaon de 2012, le syndicat CGT des cheminots de Versailles Versailles écrivait le 03 juillet 2014 : :
"Nous n’avons pas oublié sa position profondément néfaste en tant que rapporteur de la commission Travail du CESER sur l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs en juillet 2012, que nous nous honorons d’avoir fermement condamné à l’époque par une motion, car ce vote semblait valider, au nom de la CGT, le fait accompli de la privatisation du réseau et de la mise en concurrence des salariés, en violation des orientations de la fédération CGT des cheminots.
Nous disions dans cette motion que la position de Thierry Lepaon nous mettait en « difficulté sur le terrain », et bien il est clair aujourd’hui que ce rapport, pour lequel la CGT avait donc voté POUR, ainsi que les déclarations en plein conflit de Thierry Lepaon sur les prétendues « avancées » des amendements au projet de loi portant réforme ferroviaire, sont largement relayés par la direction de la SNCF, ainsi que par les syndicats briseurs de grève contre nous sur le terrain !"
Le Figaro, organe de la bourgeoisie française commente :
La CGT ne parvient pas à stopper l’emballement de la grève à la SNCF. Thierry Lepaon, patron de la centrale de Montreuil, affirme que la CGT « n’est pas contre une loi mais contre son contenu ».
L’emballement de la grève semble impossible à enrayer par les organisations syndicales elles-mêmes. À la CGT, la confusion est totale. Alors que la fédération CGT des cheminots persiste et signe en appelant chaque jour à « poursuivre, amplifier et à élargir le mouvement », Thierry Lepaon , le patron de la CGT, a fait machine arrière samedi.
Tout en affirmant dans Le Parisien-Aujourd’hui en France être « sur la même position » que Gilbert Garrel, le représentant CGT des cheminots, Thierry Lepaon a tenté de rectifier le discours de son camarade pour jouer l’ouverture face à un gouvernement inflexible sur le projet de loi de réforme ferroviaire. Alors que la CGT-cheminots réclame depuis le début de la grève le report du projet, y compris sur le site Internet de la CGT, le patron de la centrale de Montreuil explique que « cela a pu être mal interprété ». « La CGT n’a jamais demandé le report ni le retrait du projet de loi. On n’est pas contre une loi mais contre son contenu », précise-t-il. Les cheminots grévistes ont certainement autant de mal à décoder ce discours que les membres du gouvernement qui répètent à l’unisson que leur porte est ouverte pour dialoguer. Au sommet de l’État, un seul mot d’ordre à présent : les échanges sur le projet de loi se dérouleront mardi à l’Assemblée.
Les dirigeants de la CGT cherchent un moyen de reprendre la main et de dire « stop » sans se déjuger alors que la « base » des grévistes reste fortement mobilisée. Mais comment les convaincre de reprendre le travail puisque les négociations sur les amendements au projet de loi ont eu lieu jeudi avec la CFDT et l’Unsa, les deux syndicats qui n’étaient pas en grève ? Le secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, a en effet signé avec ceux qui acceptaient de réformer le système. Agacé, le secrétaire général de la CGT a d’ailleurs perdu toutes ses notions de calcul en affirmant que l’accord avait été signé avec des organisations « ultraminoritaires ». L’Unsa est pourtant le deuxième syndicat après la CGT et la CFDT, le quatrième derrière SUD.
Concernant le projet de loi, il n’est aucunement question, à la CGT, de le contester, ni de le retirer. Lepaon déclare : « On a simplement expliqué que s’il fallait plus de temps au gouvernement, il pouvait reporter de plusieurs jours les discussions. La CGT n’a jamais demandé le report ni le retrait du projet de loi. »

Déclarations de Lepaon, secrétaire général de la CGT
A la radio France Inter le 19 juin :

« Le fait que la grève se prolonge n’est pas bon ni pour les usagers ni pour les agents de la SNCF ».
Ce jour, il a également déclaré : « Le gouvernement semble tenir compte du rapport de forces qui s’est instauré avec les cheminots. » Mais il s’est bien gardé de montrer en quoi Valls-Hollande reculaient !
Il a par contre reconnu, face aux journalistes de France Inter, qu’avant la grève, la CGT faisait partie des syndicats qui avaient signé leur accord avec le projet gouvernemental…
Cela vient se rajouter à ses déclarations précédentes comme « d’accord avec la loi mais pas avec son contenu » ou encore souhaitant que le travail reprenne… dimanche dernier et parlant de « sortie de crise ce week-end » !
Lepaon a exposé clairement comment il s’apprête à lâcher le mouvement si des petits mots sont changés dans le texte de loi… sans rien changer du fond :
"Grâce à notre action, des amendements ont été déposés et il semblerait à l’heure qu’il est que le gouvernement tienne compte de ce rapport de forces qui s’est instauré", a déclaré M. Lepaon sur France Inter.
"Maintenant, il faut que les amendements soient écrits de manière précise, qu’ils soient débattus à l’Assemblée nationale et qu’ils soient votés", a-t-il poursuivi.
La CGT veut notamment que le "besoin d’un service public ferroviaire" soit inscrit dans la loi. Sur ce point, M. Lepaon observe des avancées entre "le premier projet de loi et celui qui est débattu".
Sur la question du "statut des personnels", "c’est une décision qui est inscrite aujourd’hui dans le projet de loi" mais "il faut que la loi soit extrêmement précise" pour éviter des interprétations lors de la "mise en oeuvre", a-t-il estimé.
Thierry Lepaon souhaite aussi que des amendements "d’harmonisation sociale" et sur "la question de la dette" soient intégrés au projet de loi qui, selon lui, prépare "la privatisation du transport ferroviaire".

G. Garrel, annonçait « ce texte est largement enrichi […] c’est un point positif » laissant la poursuite de la grève entre les mains des cheminots… mais déstabilisant au passage les bases syndicales qui ne savaient plus sur quel pied danser.

http://wwww.bellaciao.org/fr/spip.php?article141784

Quand le nouveau secrétaire général de la CGT est en train de préparer avec la bourgeoisie la manière de faire passer en douce la privatisation de la SNCF

Source : http://www.matierevolution.org/spip.php?article2943

Et aussi : http://www.lecese.fr/sites/default/files/communiques/CESE%20CP%20Projet%20d%27avis%20Ouverture%20%C3%A0%20la%20concurrence%20des%20SRV%20-%20avis%20vot%C3%A9.pdf

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