En fait, l’interdit du cochon est remarquable car il concerne toute une période historique, toute une région et toute une série de religions et de coutumes non religieuses qui y sont attachées. Il n’est pas seulement juif ou arabe, mais aussi sunnite et chiite, et même sumérien et assyrien.
A quel fait réel, matériel, un tel interdit peut-il se rattacher ?
Wilfred Thesiger, décrivant, dans « Les Arabes des marais », les populations des marais des confluents du Tigre et de l’Euphrate, montre que les seuls cochons y sont des espèces de sangliers extrêmement violents et destructeurs des récoltes que les populations ne songent nullement à manger mais seulement à exterminer tant ils font des dégâts dans les cultures et tuent même les habitants, alors que ceux-ci ne parviennent pas à les atteindre. La présence d’une agriculture permet à ces sangliers de prospérer en ayant de nombreux enfants et ils sont absolument non domesticables.
En fait, l’interdit du cochon est remarquable car il concerne toute une période historique, toute une région et toute une série de religions et de coutumes non religieuses qui y sont attachées. Il n’est pas seulement juif ou arabe, mais aussi sunnite et chiite, et même sumérien et assyrien.
A quel fait réel, matériel, un tel interdit peut-il se rattacher ?
Wilfred Thesiger, décrivant, dans « Les Arabes des marais », les populations des marais des confluents du Tigre et de l’Euphrate, montre que les seuls cochons y sont des espèces de sangliers extrêmement violents et destructeurs des récoltes que les populations ne songent nullement à manger mais seulement à exterminer tant ils font des dégâts dans les cultures et tuent même les habitants, alors que ceux-ci ne parviennent pas à les atteindre. La présence d’une agriculture permet à ces sangliers de prospérer en ayant de nombreux enfants et ils sont absolument non domesticables.