Âne, quand tu t’arrêtes, ce n’est pas pour fainéanter comme le croit ton maître à deux pattes, ni pour lui casser les pattes, mais pour penser, pour réfléchir, pour étudier la situation et prendre les bonnes dispositions, éventuellement pour t’assurer que ton maître ne t’entraîne pas dans des aventures malencontreuses comme de poser tes pattes dans l’eau, dans la boue, sur un objet glissant ou blessant. Déjà, on l’a bien vu se tromper en te mettant le bât, en chargeant inégalement celui-ci, en choisissant un itinéraire avec des ponts, des passages de gués et autres dangereux chausses-trappes… Quand on est âne, on a un naturel posé et réfléchi, même si les maîtres à deux pattes, eux, sont pressés et impulsifs !
Âne, quand tu t’arrêtes, ce n’est pas pour fainéanter comme le croit ton maître à deux pattes, ni pour lui casser les pattes, mais pour penser, pour réfléchir, pour étudier la situation et prendre les bonnes dispositions, éventuellement pour t’assurer que ton maître ne t’entraîne pas dans des aventures malencontreuses comme de poser tes pattes dans l’eau, dans la boue, sur un objet glissant ou blessant. Déjà, on l’a bien vu se tromper en te mettant le bât, en chargeant inégalement celui-ci, en choisissant un itinéraire avec des ponts, des passages de gués et autres dangereux chausses-trappes… Quand on est âne, on a un naturel posé et réfléchi, même si les maîtres à deux pattes, eux, sont pressés et impulsifs !