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Ce que nous apprennent les anciens climats de la Terre

11 juillet 2014, 10:43

Avec la glaciation de Donaü, - 2,1 à 1,8 Million d’années -, au Gélosien, - 2,59 à 1,81 Millions d’années -, marquant la fin du Pliocène, - 5,33 à 1,81 Millions d’années -, la Terre rentra, de pleins pieds, dans la période glaciaire du Quaternaire, une période extrêmement mouvementée. En effet, au début du Pliocène, - 2,59 Millions d’années -, la Terre connût des variations de son orbite et de légères modifications de son axe de rotation. A l’inverse, les régions subtropicales, devinrent très arides par manque de pluies et les grandes forêts laissèrent place à la savane. Les glaciers recouvrirent la majeure partie des terres de l’Hémisphère Nord. Dans les régions froides, échappant aux glaces, les sols gelèrent, parfois jusqu’à 300 mètres, à grande profondeur. Les vents froids balayèrent ces régions et soulevèrent d’immenses nuages de poussières, de 200 à 300 d’épaisseur, augmentant d’autant les baisses de températures. A l’inverse, les régions subtropicales, devinrent très arides par manque de pluies et les grandes forêts laissèrent place à la savane. Parallèlement les groupes humains et les animaux s’adaptèrent, se déplaçant au rythme des variations climatiques, à ces conditions extrêmes. Réussissant à survivre, les australopithèques, - homo ergaster, homo érectus, homo tautavellensis... -, aux glaciations de Günz et de Mindel, les Néanderthaliens à celles de Riss et de Würn et les homme de Cromagnon, - les homo sapiens sapiens ou l’homme qui sait qui sait mais en fait qui ne sait rien autre que, majoritairement voulant imposer une pensée unique, de tromper son prochain -, à celle de Würn, car l’hominidé savait migrer en fonction de la faune et de la flore disponibles. Leurs descendants, pour un pseudo réchauffement climatique , totalement obnubilés par les religions étatisées et sectaires prédicant l’extermination totale des espèces et des genres, en canon à quatre voix, - le GIEC , du moins ceux en charge de la rédaction du rapport aux décideurs, les politiques, les écologistes et les médias -, vocifèrent à l’Apocalypse.

Et, depuis 1,2 millions d’années, avec la glaciation de Günz, la climatologie de la Terre se caractérise au travers d’importantes variations oscillant entre glaciaire et interglaciaire, sur des cycles séquentiels ordonnancés en périodes, froidures et radoucissements, s’échelonnant environ tous les 100 mille ans au rythme de 85 à 90 mille ans de construction d’islandsis suivis de 10 à 15 mille ans de tiédeurs et non de touffeurs caniculaires, des cycles séquentiels apparaissant, en graphes, en dents de scie. Ainsi se sont succédé les glaciation de Günz, - 1.200 à 700 Mille ans -, de Mindel, - 650 à 350 Mille ans -, de Riss, 300 à 115 Mille ans -, et de Würn, 100 à 10 Mille ans -, le dernier minimum glaciaire se situant vers 21.000 ans. A entendre s’alarmer les réchauffagistes du climat, en l"an 2007, « la calotte glaciaire ne couvrirait plus qu’une superficie de 15 millions de kilomètres carrés et l’épaisseur de la glace ne dépasserait pas 3 mètres, selon la saison. » Et obséquieux, ils rajoutent : « Au cours des trente dernières années, de 1977 à 2007, 988 mille kilomètres carrés de banquise auraient fondu, une superficie équivalent à deux fois celle de la France, ce qui correspondrait à une diminution de 8 % environ de sa surface totale. » Ils en oublient bien vite, - mais cela pour complaire aux directives de la pensée unique sur le réchauffement climatique anthropique devenu religion onusienne -, qu’en 23 mille ans, la fonte de la banquise arctique, - dont plus de 80 % de celle-ci en 5.000 ans, lors du premier grand optimum de l’Holocène, de 14 à 9 mille ans avant J.C., et près de 15 % conjugués entre les optimum des égyptiens vers 4.000-3.000 avant J.C., des romains I et II, et du Moyen-Âge, le pseudo-réchauffement du dernier quart du XX° siècle ne comptant que pour 0,001 %, vraiment pas de quoi affoler les populations -, représente plus de 50 millions de kilomètres cubes de glace et que la banquise était particulièrement présente dans tout le Nord de l’Eurasie et de l’Amérique du Nord. Les islandsis avaient, avant leur récession ; une épaisseur variant entre 1 et 2 kilomètres et ils s’étendaient jusqu’à New York, et dans le Nord de l’Allemagne, les Alpes et les Pyrénées. Et pour les quelques 8 à 10 mètres de montée des eaux qu’ils prédisent, semant la peur, voire la terreur exterminatrice, ils passent sous silence que la formation des banquises arctiques et antarctiques avaient nécessité des quantités colossales d’eau pompées dans les océans. Le niveau de ceux-ci, il y a 23 mille ans, se situait 120 mètres au-dessous de leur niveau atteint aux prémices du XXI° siècle. Quant aux températures moyennes annuelles de l’air, à la surface de la planète, elle n’était que de 5,5° C. inférieure à sa valeur présente étalonnée à 14,6° C., fort loin d’une température moyenne annuelle pouvant déclencher un « effet de serre. » -,

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