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Ce que le théâtre de Shakespeare a représenté pour l’époque de la reine Elisabeth 1ère d’Angleterre

11 décembre 2014, 07:28

L’Université de Leicester vient d’identifier le corps du roi d’Angleterre Richard III, mort en 1485. Le problème, c’est qu’ils ont aussi découvert qu’un enfant illégitime "se cachait" dans la lignée dynastique, remettant ainsi en cause la légitimité de la reine Elizabeth II sur le trône d’Angleterre. OMG !

Voilà plus de 62 ans qu’Elizabeth II reigne sur le plus grand royaume du monde puisqu’elle reigne officiellement sur le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Jamaïque, les Bahamas et de nombreux autres Etats aujourd’hui indépendants mais qui autrefois ont fait partie de l’Empire Britannique. Alors bien sûr, elle ne possède plus vraiment de pouvoir politique sur ces pays, mais elle n’en reste pas moins l’un des chefs d’Etat les plus puissants et les plus riches de la planète. Pourtant, aujourd’hui, on apprend qu’Elizabeth II pourrait être assise sur son trône de manière illégitime !

En effet, en septembre 2012, des scientifiques ont retrouvé des ossements sous un parking de la ville de Leicester, en Angleterre. Plusieurs analyses ont été faites sur ces ossements et les scientifiques peuvent affirmer à 99.9% qu’il s’agit bien des ossements du roi Richard III, mort sans héritier en 1485 dans la bataille de Bosworth. Pour arriver à cette certitude, des analyses ADN ont été faîtes sur les derniers descendants vivants de Richard III, en l’occurence les descendantes de sa soeur. Et patatra ! Il y a une rupture dans la chaîne d’ADN. Et par rupture, il faut entendre qu’il y a un enfant illégitime qui se "cache" dans la lignée dynastique. En gros, pour faire simple, quelqu’un, à un moment donné de l’Histoire, s’est assis sur le trône alors qu’il ne le devait pas.

"Nous ne savons pas à quel niveau la rupture se situe... et nous ne sommes certainement pas en train de suggérer que sa Majesté ne devrait pas se trouver sur le trône" explique Kevin Schurer, vice-chancelier de l’université de Leicester où ont été éffectuées les analyses. Et si l’université ne souhaite en rien remettre en cause la légitimité de la Reine, il admet que le doute est permis. Ces résultats permettent en effet de s’interroger sur la légitimité des rois Henry IV, Henry V, Henry VI et par ricochets de toute la dynastie des Tudors dont est issue la reine Elizabeth II !

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