Pourquoi la dynamique du capitalisme se heurte à ses propres limites : son succès lui-même étouffe dans les limites de la propriété privée des moyens de production
16 mai 2014, 21:58
Selon le Bureau national sur les recherches économiques, qui établit le début et la fin des récessions aux États-Unis, l’économie américaine a repris son expansion en juin 2009, après le krach financier de septembre 2008. Cela veut dire que la « reprise », qui dure depuis déjà 58 mois, devrait dépasser la durée moyenne des phases d’expansion dans la période d’après-guerre.
Cependant, comme l’article le montre, cette « reprise » ressemble très peu aux phases précédentes. « [A]près plus de 5 ans, la reprise s’avère être l’une des plus mornes de l’époque moderne. Le taux de chômage au pays, qui est de 6,7 pour cent, est le plus haut pourcentage à ce stade comparé aux phases d’expansion précédentes. Le produit intérieur brut a crû de 1,8 pour cent par année en moyenne depuis la récession, soit la moitié des trois phases d’expansion précédentes. »
Après avoir enquêté pour trouver des causes possibles à cette situation—des effets immédiats de la crise financière jusqu’à l’émergence de « stagnation séculaire »—tout ce que l’auteur est capable de conclure est que, peu importe la raison, la situation économique actuelle est loin d’être une « récession typique ».
Selon le Bureau national sur les recherches économiques, qui établit le début et la fin des récessions aux États-Unis, l’économie américaine a repris son expansion en juin 2009, après le krach financier de septembre 2008. Cela veut dire que la « reprise », qui dure depuis déjà 58 mois, devrait dépasser la durée moyenne des phases d’expansion dans la période d’après-guerre.
Cependant, comme l’article le montre, cette « reprise » ressemble très peu aux phases précédentes. « [A]près plus de 5 ans, la reprise s’avère être l’une des plus mornes de l’époque moderne. Le taux de chômage au pays, qui est de 6,7 pour cent, est le plus haut pourcentage à ce stade comparé aux phases d’expansion précédentes. Le produit intérieur brut a crû de 1,8 pour cent par année en moyenne depuis la récession, soit la moitié des trois phases d’expansion précédentes. »
Après avoir enquêté pour trouver des causes possibles à cette situation—des effets immédiats de la crise financière jusqu’à l’émergence de « stagnation séculaire »—tout ce que l’auteur est capable de conclure est que, peu importe la raison, la situation économique actuelle est loin d’être une « récession typique ».