Profit capitaliste et santé publique sont incompatibles
14 novembre 2017, 15:21
Une plainte visant notamment la ministre de la Santé et le ministre de l’Économie a été déposée vendredi au tribunal de Grasse pour non-assistance à personne en danger dans l’affaire du Levothyrox, dont certains patients se plaignent du changement de formule, a indiqué ce dimanche l’avocate à l’origine de cette action.
Elle vise nommément ces deux ministres mais aussi le laboratoire Merck fabricant de ce médicament, contre qui elle a déjà déposé plainte pour un autre motif, et l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM). La plaignante, elle-même sous Levothyrox et avocate au barreau d’Ajaccio, reproche à la ministre de la Santé Agnès Buzyn de n’avoir « pas su gérer la crise sanitaire » et au ministre de l’Economie Bruno Le Maire de ne pas « avoir essayé de transacter (sic) avec le laboratoire Merck ».
Elle vise également, cette fois contre X, les médecins et pharmaciens « ayant refusé de prendre en considération les symptômes indésirables de leurs patients », les journalistes et les médias qu’elle accuse d’avoir « orienté les informations » et enfin les députés, sénateurs et maires qui n’auraient pas « honoré leur devoir d’intérêt général ».
Une plainte visant notamment la ministre de la Santé et le ministre de l’Économie a été déposée vendredi au tribunal de Grasse pour non-assistance à personne en danger dans l’affaire du Levothyrox, dont certains patients se plaignent du changement de formule, a indiqué ce dimanche l’avocate à l’origine de cette action.
Elle vise nommément ces deux ministres mais aussi le laboratoire Merck fabricant de ce médicament, contre qui elle a déjà déposé plainte pour un autre motif, et l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM). La plaignante, elle-même sous Levothyrox et avocate au barreau d’Ajaccio, reproche à la ministre de la Santé Agnès Buzyn de n’avoir « pas su gérer la crise sanitaire » et au ministre de l’Economie Bruno Le Maire de ne pas « avoir essayé de transacter (sic) avec le laboratoire Merck ».
Elle vise également, cette fois contre X, les médecins et pharmaciens « ayant refusé de prendre en considération les symptômes indésirables de leurs patients », les journalistes et les médias qu’elle accuse d’avoir « orienté les informations » et enfin les députés, sénateurs et maires qui n’auraient pas « honoré leur devoir d’intérêt général ».