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Quand Paul Fabra prétend que la cause de la crise actuelle du capitalisme est... l’erreur de Karl Marx

2 juillet 2014, 15:20, par Robert Paris

Merci Noa de m’avoir suggéré de lire ce numéro spécial de la revue "L’Ours" qui répond effectivement et de manière détaillée à Paul Fabra ! Je l’ai lu et c’était fort intéressant. Je ne connais pas Pierre Rimbert qui l’a écrit et il a un grand mérite d’avoir ainsi épluché en détail l’argumentation de Fabra avec un sérieux qui n’est le mérite de Fabra. Il démontre les méconnaissances de Fabra en économie comme un marxisme.

Cependant, il me semble que l’hostilité de Fabra au communisme ou au marxisme n’est pas le seul ressort dans l’affaire Fabra. Il y a également la crise actuelle dans laquelle on pourrait croire que les lois économiques du capitalisme, telles que Max les décrit ou pas, n’existeraient plus puisque les Etats et les banques centrales font la loi économique comme cela leur chante aujourd’hui, empêchent les crises et les faillites, décident que les sociétés qui chutent ne chuteront pas, évitent les effondrements, etc...

C’est cela qui motive selon moi sa thèse : faire croire que l’étatisme peut faire ce qu’il veut en économie, aller contre la loi économique, y compris la loi de la valeur-travail et il se dit, du coup, comme d’autres économistes : pourquoi on n’a pas fait cela plus tôt dans les crises ? Il répond que c’est du fait d’une vision erronée de l’économie. D’où viendrait cette vision erronée ? Il répond à la fois de l’économie classique et de l’économie marxiste.

En fait, c’est parce que le capitalisme a atteint ses limites qu’il ne peut plus fonctionner qu’avec la béquille étatique et que, pour un temps relativement court, il se survit aux forceps en état de soins palliatifs, sous perfusion, à l’aide de fonds publics massifs, en agissant dans le sens inverse des capitaux privés, des investissements rentables, etc...

Les "bévues" de Fabra, que relève Rimbert, ne sont pas simplement des bévues mais un témoignage de l’état, définitivement dépassé, du capitalisme.

J’ai demandé à la revue "L’Ours" qui édite ce texte de Rimbert s’ils veulent bien que nous la mettions en supplément à notre texte et nous le ferons s’ils nous y autorisent afin que chacun puissent lire la manière dont Rimbert démonte point par point les arguties et inepties de Fabra.

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