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La dialectique de l’instant et de la durée

9 janvier 2019, 11:19, par JFP/Jean-François POULIQUEN.

Bonjour.

___C’est bien compliqué toutes ces explications et ces citations, et pourtant on peut faire très simple au niveau de la compréhension des notions sans pour autant expliquer physiquement la notion de temps. Pour faire très simple il faut utiliser la géométrie et l’image animée. Ainsi si je veux représenter le temps, je dirai qu’il est une ligne, et que sur cette ligne un curseur se déplace et donc avance, définissant ainsi l’écoulement du temps. Ce curseur peut avancer lentement si on se trouve à des échelles macroscopiques, et ce curseur peut avancer très très vite si on se trouve à l’échelle de la quantique. On peut même se dire qu’à l’échelle des bulles de vide sans matière qui correspond aux plus grandes structures de notre Monde visible, que le curseur est en fait arrêté ou presque, comme si le temps ne s’écoulait pas, tant le curseur est immobile. Par contre quand je descend au niveau quantique, le curseur va très très vite, où l’impression nous donne de mélanger le passé du présent et même de ne pas voir cette notion repère, car on ne peut pas imaginer à un instant donné ce qu’il y avait avant. Donc la notion de passé est ce qui a été parcouru par le curseur en mouvement, le présent se trouve sur le curseur lui-même en mouvement et ne peut être figé, et le futur est ce qui est sur la ligne du temps où le curseur n’est pas encore passé. Donc une image très simple.

___Maintenant pour ces deux termes d’instant et de durée par rapport à notre figure animée par ce simple curseur qui avance, c’est quoi ?? Et bien pour ce mot instant, il représente une borne qui est un repère, et où on peut mettre plusieurs bornes sur cette ligne sur ce qu’a parcouru le curseur, et de plus on peut même anticiper pour mettre des bornes dans le futur, c’est à dire où le curseur n’est pas encore passé, car ces bornes représentent des repères et non des temps ou des durées. Donc des bornes fixes sur cette ligne définissant de événements comme une date de naissance ou de mort, et ces bornes ne sont que relatives entre elles et non du curseur qui avance, sans faire la distinction entre passé et futur. Par exemple le 1er janvier 2019 est une borne, non réelle mais imaginative, et on peut mettre autant de bornes que l’on veut sur cette ligne. Pour être clair le présent ne peut pas être une borne, car il avance constamment fonction du curseur qui avance, et donc le curseur est aussi le présent mais ne peut correspondre à une borne fixée. Une borne ne représente rien, même si on veut l’associée à un événement ou à un phénomène, car la borne n’est qu’un repère ne désignant rien de spécifique. Si je dis que dans 3h il faut que je fasse telle chose, et bien je pose une borne fictive dans le futur, qui n’est pas encore la réalité d’un événement, et si je ne fais rien dans 3h cette borne s’évaporera. Donc les bornes ou les instants ne sont que des repères faux ou vrais ne signifiant pas forcément une réalité, mais ces bornes servent de repères du passé. Et le comble est que si je dis à telle date du passé, il n’y a eu aucun événement, et bien j’ai posé une borne sur la ligne du temps pour ne rien dire. Les instants ne définissent pas toujours une réalité et une vérité. On peut donc mettre autant de bornes que l’on veux sur cette ligne de temps et ce même dans le futur où le curseur du temps n’est pas encore passé. Le comble de l’instant est que pour une borne donnée, il puisse y avoir plusieurs événements distants mais forcément en même temps. Donc la borne repère ne défini même pas une chose mais des tas de choses. En tout cas dans cette belle expression "L’instant du présent" qui est une expression populaire, celle-ci est totalement fausse, car le présent n’est absolument pas fixé, mais est en mouvement permanent qui se trouve sur le curseur du temps.

___Maintenant troisième mot qui est la durée et qu’est-ce une durée ?? Et bien cela est très simple et ne correspond pas au curseur du temps qui avance et ne peut revenir en arrière, la durée est simplement un intervalle entre deux bornes et donc un segment entouré par deux bornes. La durée na pas de vitesse, comme les bornes qui représentent l’instant, car ce sont des notions figées sans écoulement. La seconde par exemple est un segment sur cette ligne, mais il peut y avoir plusieurs segments de cette même durée et même contigus, si on veut découper une partie de la notion de temps qui est la ligne. Cette façon de voir est comme une règle avec des tirets représentant les bornes fixes, et chaque intervalle est une durée. Maintenant si la règle est déformée, et bien les intervalles correspondant à une graduation peuvent ne pas être réguliers !!! Ainsi si je reprends ma ligne de temps sans le curseur mobile, le découpage d’une portion de cette ligne avec des bornes me donnant des segments et où chaque segment peut représenter une durée comme la seconde ou même l’année, et bien la longueurs des segment peuvent être différents, ce qui veut dire que l’écoulement du temps à été irrégulier. Avec une simple ligne un curseur et des bornes donnant des segments, toutes la physique sur les questionnement de temps, d’instant, de durée, se trouve dans cette image animée.

___D’après ce que j’ai compris de la flèche du temps, elle serait en fait le curseur mobile de la ligne du temps, mais cette flèche ne nous donne pas grand chose en explication. Pour dire encore des choses sur les bornes, celles-ci sont relatives entre elles, ainsi pour une borne représentant une date par exemple, et bien elle est relative à la date du 1er janvier de l’an zéro. Et la valeur de cette date est positive, mais si je veux poser des bornes par rapport à la borne du 1er janvier de l’an zéro, les bornes auront des valeurs négatives, et donc une borne est un simple repère mais est forcément un repère par rapport à un autre. La durée n’est pas un repère mais un écoulement de temps entre deux bornes, sans même savoir si cet écoulement réel à été régulier ou pas, et c’est bien le problème de cette physique, car un segment borné représentant une valeur de l’écoulement du temps, n’est pas valable dans tous les référentiels. Ainsi ce curseur qui avance sur une ligne sans borne, avance différemment suivant les échelles, mais avance aussi différemment suivant les référentiels qui sont sans rapport avec les échelles. Pour exemple un trou noir de la taille de la terre, et donc d’une même grandeur et échelle son curseur sur la ligne de temps avance différemment du curseur sur notre terre, donc l’échelle est une autre notion, sans rapport avec les vitesses et les masses, et ce même si implicitement l’échelle est en rapport.

__Explications sans doute un peu longues, mais qui aborde toutes les notions qui vont avec le temps, les instants les durées, les échelles, et aussi les référentiels déformant le temps. Le temps est un curseur sur une ligne, et avance différemment suivant les contextes qui ont plusieurs ordres que sont les échelles, les masses, les vitesses... Si on sait parfaitement définir ce qu’est l’instant qui est qu’une simple borne posée sur la ligne du temps, la durée qui n’est que l’intervalle entre deux bornes, le temps lui physiquement pose problème, car est-il objet, mécanisme... Le raisonnement que nous avons sur cette notion de temps n’est que la façon dont nous voyons notre quotidien , mais si nous étions au centre d’une bulle de vide sans matière à grande échelle, ou encore proche d’un trou noir, ou proche d’une particule virtuelle du quantique, notre approche du temps serait différente de notre quotidien. Pour dire encore des vérités sur cette notion de temps, et bien nous pouvons aller dans le futur, mais un futur qui est le passé avancé d’un autre contexte que le notre, et c’est la grande vitesse de notre trajet qui permet non pas de remonter le temps, mais d’aller dans le présent d’un autre contexte. Si on revient dans notre propre contexte initial et toujours à grande vitesse, le temps de notre contexte aura battu plus rapidement, ainsi nous serions dans un futur par rapport à notre départ initial, mais ce futur correspondrait toujours au temps présent. Et pour le dire différemment le contexte de notre départ aura vieillit plus rapidement. On peut donc sauter d’un présent à un présent du futur, mais on ne peut jamais remonter le temps, c’est à dire aller simplement dans le passé. C’est comme cette flèche du temps ou ce curseur, qui ne peuvent aller que dans un sens. Pour le dire autrement, en voyageant très rapidement, les passés s’accélèrent, et on peut dire que l’on va vers leur futur, mais un futur qui est le présent quant on y est. Sans même voyager mais étant proche d’un trou noir, la vision que nous avons des alentours est que tout est accéléré et donc que le temps est rétréci ou que le notre c’est allongé, mais on ne se voit jamais soi même, et donc c’est forcément ce qu’il y a autour de nous qui change et non nous. Les bizarreries du temps ne se trouvent pas que dans la quantique. Si nous pouvions regarder la quantique proche d’un trou noir tout en étant toujours dans notre bon contexte sur terre, il est évident que ce que nous verrions serait au ralentit, et nous comprendrions alors peut être ce qu’est le temps !!!

___J’ai découpé ce commentaire en 2 parties, ou le reste sera donné dans un autre envoi, car gros problème d’envoi où le nombre de caractères dépasse 20000 caractères, et quand on est pas avare comme moi, cela va très vite...

Amicalement et bonne journée.
JFP/Jean-François POULIQUEN.

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