Concevoir le temps sans l’environnement, sans l’espace et la matière, c’est vider le concept de temps de sa réalité physique expose Hegel dans « Encyclopédie des sciences philosophiques » :
« On dit que tout naît et disparaît dans le temps ; quand on fait abstraction du tout, et notamment de ce qui emplit du temps et de l’espace, alors il reste le temps et l’espace vides – c’est-à-dire qu’alors on pose et on représente des abstractions de l’extériorité comme si elles étaient pour elles-mêmes. Mais tout naît et disparaît non « dans » le temps – c’est le temps lui-même qui est ce devenir, la naissance et la disparition, l’abstraction en acte, el Chronos qui donne naissance à tout et qui détruit ses enfants. »
Concevoir le temps sans l’environnement, sans l’espace et la matière, c’est vider le concept de temps de sa réalité physique expose Hegel dans « Encyclopédie des sciences philosophiques » :
« On dit que tout naît et disparaît dans le temps ; quand on fait abstraction du tout, et notamment de ce qui emplit du temps et de l’espace, alors il reste le temps et l’espace vides – c’est-à-dire qu’alors on pose et on représente des abstractions de l’extériorité comme si elles étaient pour elles-mêmes. Mais tout naît et disparaît non « dans » le temps – c’est le temps lui-même qui est ce devenir, la naissance et la disparition, l’abstraction en acte, el Chronos qui donne naissance à tout et qui détruit ses enfants. »