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Ukraine : quand l’affrontement Est-Ouest et la menace de guerre civile servent les classes dirigeantes en faillite pour détourner de la lutte des classes

6 mars 2014, 21:07

La confrontation s’amplifie

La Crimée a franchi jeudi une étape supplémentaire vers la partition de l’Ukraine en demandant à Vladimir Poutine le rattachement de la péninsule à la Russie, alors que les Occidentaux annonçaient de nouvelles séries de sanctions économiques et diplomatiques visant Moscou.

Au même moment sur le terrain, 40 observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ont dû rebrousser chemin après avoir été empêchés par des hommes armés d’entrer en Crimée, contrôlée depuis le 28 février par des forces russes.

Les électeurs de la Crimée, une péninsule de deux millions d’habitants à majorité russophone, stratégique pour Moscou, auront le choix, au cours d’un référendum prévu le 16 mars, entre un rattachement à la Russie ou une autonomie nettement renforcée, a indiqué à l’AFP le député Grigori Ioffe.

L’assemblée de cette république autonome avait jusqu’à présent projeté l’organisation le 30 mars d’un référendum prévoyant simplement un renforcement de son autonomie.

L’organisation d’un référendum en Crimée sans l’accord de Kiev a été immédiatement dénoncée par les Etats-Unis, Barack Obama estimant qu’il « violerait la Constitution ukrainienne et le droit international ». Il a également été dénoncé par l’Union européenne et le président ukrainien par intérim, Olexandre Tourtchinov, qui a fustigé « une farce, un crime contre l’Ukraine commis par les militaires russes ».

Et Kiev a lancé la procédure de dissolution du Parlement local de Crimée.

Après plusieurs jours de réflexion, Washington et Bruxelles ont finalement dégainé l’arme des sanctions. Tout d’abord le président Barack Obama, engagé dans le bras de fer le plus tendu entre Occidentaux et Russes depuis la chute de l’URSS, qui a ordonné la mise en place de restrictions de visas « sur un certain nombre de responsables et d’individus » qui sont tenus pour « responsables ou sont complices de menacer la souveraineté » de l’Ukraine, selon la Maison Blanche.

Le président américain a par ailleurs signé un décret qui autorise des gels d’avoirs, visant potentiellement, la Maison Blanche ne le précise pas, des responsables russes et ukrainiens.

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