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Les enjeux de l’affrontement en Ukraine

8 mai 2014, 18:31

Après le massacre de vendredi à Odessa, qui a été perpétré par les partisans de l’extrême-droite du régime fantoche pro-occidental de Kiev, les combats se sont intensifiés au cours du week-end d’un bout à l’autre de l’Ukraine orientale. Des comptes rendus sur les atrocités ont confirmé qu’il s’agissait bien d’un acte de terreur qui visait les protestataires pro-russes, avec l’intention d’embraser les tensions contre la Russie dans toute l’Ukraine.

Un millier de hooligans bien armés de Kharkiv et des nervis fascistes de la milice Secteur droit ont attaqué des manifestants pro-russes, les obligeant à pénétrer dans le hall de la maison des syndicats de la ville, pour ensuite donner l’assaut contre le bâtiment, l’attaquer à l’aide d’armes légères et l’incendier à coups de cocktails Molotov. En tout, 42 personnes sont mortes et 170 ont été blessées. C’est l’acte de répression à lui seul le plus sanglant de Kiev contre les protestations. La police d’Odessa a laissé faire, puis a emprisonné les manifestants pro-russes qui avaient réussi à échapper à la fois aux flammes et aux nervis de Secteur droit qui agressaient toute personne sautant du bâtiment.

Dimanche, à Odessa, plus d’un millier de manifestants ont pris d’assaut le quartier général de la police pour faire libérer les 67 détenus en scandant des slogans tels « Odessa est une ville russe » et « Un pour tous, tous pour un. » Une fois à l’intérieur du bâtiment, ils ont retiré le drapeau ukrainien et ont négocié avec la police la libération des détenus.

Des milliers de gens se sont aussi rassemblés au cours du week-end devant le bâtiment des syndicats pour y déposer des fleurs et rendre hommage à ceux qui sont morts.

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