2014, année de l’amiante en France : dix tués par jour sans condamnation, est-ce un crime d’Etat ?
2 août 2015, 06:21
Le groupe français Alstom a été condamné, mardi 28 juillet, à dédommager 54 anciens salariés de son site de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, qui demandaient réparation, au titre du préjudice d’anxiété, pour avoir été « délibérément exposés » selon eux à l’amiante au cours de leur carrière.
Le conseil des prud’hommes de Bobigny a décidé de « condamner Alstom à verser la somme de 5 000 euros à chacun, plus 500 euros au titre des frais de procédure », a déclaré Michel Ledoux, avocat des anciens salariés.
Les demandeurs, employés de l’usine Alstom-Areva transformateurs de Saint-Ouen (TSO) jusqu’à sa fermeture en 2006, réclamaient 15 000 euros de dommages et intérêts à l’entreprise au titre du « préjudice d’anxiété », c’est-à-dire la crainte de développer des maladies graves à cause de leur ancien travail.
Le groupe français Alstom a été condamné, mardi 28 juillet, à dédommager 54 anciens salariés de son site de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, qui demandaient réparation, au titre du préjudice d’anxiété, pour avoir été « délibérément exposés » selon eux à l’amiante au cours de leur carrière.
Le conseil des prud’hommes de Bobigny a décidé de « condamner Alstom à verser la somme de 5 000 euros à chacun, plus 500 euros au titre des frais de procédure », a déclaré Michel Ledoux, avocat des anciens salariés.
Les demandeurs, employés de l’usine Alstom-Areva transformateurs de Saint-Ouen (TSO) jusqu’à sa fermeture en 2006, réclamaient 15 000 euros de dommages et intérêts à l’entreprise au titre du « préjudice d’anxiété », c’est-à-dire la crainte de développer des maladies graves à cause de leur ancien travail.