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Théâtre engagé, théâtre militant, théâtre et révolution

22 mars 2010, 19:50, par Robert Paris

Espace Jean Vilar
Réservations : 01 46 15 09 93

Vendredi 12 mars à 12h, à la Galerie Julio Gonzalez, "Midi des mots" avec Jean-François Maurier, metteur en scène de la Cie le Crik.
Explication sur sa démarche de travail autour du spectacle "Rêve général", suivi d’un buffet-repas.

Gratuit, sur réservation.

Durée 1h

« NE TRAVAILLEZ JAMAIS ! »

Ironie de l’histoire, ce slogan apparu sur les murs de 68 se lit de nos jours d’une manière quelque peu différente pour pas mal de gens dans nos contrées prospères. Là où il fallait voir une dénonciation rageuse du travail aliénant et asservissant, nous y entrevoyons à présent une menace.

Concerné et solidaire, après les attaques incessantes et de plus en plus méprisantes qui frappent le monde du travail (et les chômeurs en première ligne), atteint lui-même dans ce domaine, via ses collaborateurs ar la dite « crise des intermittents », à sa manière et fidèle à sa vocation, Le Crik fait le point et pose sur ce monde un regard amusé et critique.
"Rêve Général" est une machine qui s’emballe, capable de monter et démonter le travail.

PARISCOPE, coup de cœur

« Rêve général est une vision clownesque autour du monde du travail. Cela ne lui fait pas de mal d’être regardé ainsi. Mis en scène par Jean-François Maurier, les artistes du CRIK vont, sous une forme loufoque, débusquer les lâchetés, persécutions, compromissions, mesquineries et autres nobles attitudes.

Sans un mot, mais dans une suite d’images où le rythme ressemble à un film burlesque, ils nous proposent un spectacle d’une belle facture. Dans un jeu extrêmement juste et créatif, chacun apporte sa petite lueur comique et d’émotion » .

LE PARISIEN

« A l’heure où certains parlent de grève générale, d’autres font un rêve. « On voudrait que s’aère la notion de travail » reconnaît le Crik.

La compagnie s’attaque avec fantaisie aux hiérarchies dans l’entreprise, aux lois du marché et autres conséquences du libéralisme économique.

Le travail de bureau mais aussi celui de l’usine sont passés à la moulinette du rire car l’indolence naturelle des clowns, leur propension à créer de l’inutile, en lieu et place de la rentabilité, aboutit à créer des situations cocasses. Une création qui invite à rire plus pour travailler mieux. »

LE POINT

« Il y a du Keaton, du Tati, du Chaplin dans ces six drôles de zigs en rouge, noir et gris. Leur décor ? L’entreprise. En ces temps de guerre économique, c’est un monde cruel, le lieu des abus, de la quête du pouvoir, du harcèlement, de l’écrasement de l’autre.

Tout cela n’est pas rose, mais, avec un nez de clown et du blanc sur les joues, le constat prête davantage à rire. Scénographie ingénieuse, belles trouvailles de mise en scène, interprètes virtuoses dans l’absurde, le tout presque sans un mot. D’un rire féroce et galvanisant. »

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