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Produit de l’industrie capitaliste, la vague mondiale de cancers grandit

30 mars 2018, 20:21, par Max

Les recherches sur les conséquences d’exposition aux ondes ont été largement publiés par des associations internationales de chercheurs dont l’ARTAC , association de recherche contre le cancer. Des neurologues réputés mondialement comme le docteur Valade soignent des migraineux travaillant dans l’aviation ou les télécommunications car ces salariés sont parfois surexposés à des hautes fréquences , radar par exemple !
De leur expérience clinique, ils confirment à leur patient le lien avec l’exposition comme facteur déclenchant possible.

Extrait du site EHS et MCS , dont le contenu de ce site est le résultat de plusieurs années de recherche et de prise en charge diagnostique et thérapeutique de plus de 700 malades atteints d’électrohypersensibilité, autrement dit d’hypersensibilité aux CEM (EHS), et/ou d’hypersensibilité aux produits chimiques ou « Multiple Chemical Sensitivity » (MCS) par le Pr. Dominique Belpomme et son équipe.

Cette prise en charge a commencé en 2008 à l’hôpital Européen Georges Pompidou et est actuellement réalisée depuis septembre 2009 à la clinique Alleray Labrouste, Paris 75015.

"Si la certitude scientifique absolue n’existe toujours pas, néanmoins de très nombreux arguments tant cliniques que biologiques suggèrent très fortement que les champs éléectromagnétiques (CEM) sont bien la cause de l’affection que nous avons décrite sous le terme de SICEM (syndrôme d’intolérance aux champs électromagnétiques) et de l’installation progressive chez ces malades d’un état d’électrohypersensibilité. Les arguments sont les suivants :

1. Apparition et régression des symptômes cliniques et des anomalies biologiques.

Tous les malades que nous avons considérés être atteints de SICEM indiquent clairement que leurs symptômes apparaissent lorsqu’ils sont en présence de CEM (quelle que soit la source) et régressent, voir disparaissent, lorsqu’ils s’en éloignent, notamment lorsqu’ils séjournent en zone blanche. Cette observation est constatée unanimement par les malades que nous considérons être atteints du SICEM et leur allégation ne peut être mise en doute, car ils fournissent des exemples concrets. En outre nous avons pu monter chez plusieurs malades l’existence d’une corrélation étroite entre la présence ou non d’une exposition aux CEM et les résultats des examens biologiques et d’imagerie. Ceux-ci se normalisent lorsque les malades séjournent en zone blanche, alors qu’ils s’altèrent à nouveau lorsqu’ils sont réexposés. Ce qui est un argument objectif. Ainsi le constat d’une association symptomatique et paraclinique (les examens biologiques et d’imagerie) en fonction de l’exposition ou non à des sources électromagnétiques constitue-t-elle un critère diagnostic essentiel du SICEM.

2. Association des symptômes

Le tableau clinique autrement dit l’association des symptômes, tels que nous les avons précédemment décrits est stéréotypée. En d’autres termes à quelques nuances près, il est identique d’un malade à l’autre. En outre, à l’exception du MCS, un tel tableau clinique ne correspond à aucune autre pathologie connue. Le SICEM correspond donc à une nouvelle affection pathologique dont il nous faut établir la cause. Or compte tenu du caractère le plus souvent sporadique (non héréditaire) de cette affection, cette recherche doit se faire prioritairement dans l’environnement. Compte tenu de ce qui précède, la piste électromagnétique est donc celle qu’il convient de privilégier. D’où le terme de SICEM.

3. Arguments physiopathologiques.

Les résultats des tests biologiques et des examens d’imagerie médicale sont des éléments clés dans la reconnaissance de l’origine électromagnétique du SICEM pour les raisons suivantes :

3.1 Tous les malades de notre série ont bénéficié d’un bilan complet incluant au plan de l’imagerie, un scanner ou une IRM cérébrale, une échographie des carotides et de l’artère vertébrale, et dans certains cas, un EEG et/ou une scintigraphie cérébrale avec test au diamox, voire plus rarement un angioscanner ; et au plan biologique une batterie de tests sanguin et urinaires à la recherche d’une éventuelle cause infectieuse, microbienne ou virale, ou métabolique. En outre, en cas de besoins, plusieurs de ces malades ont pu bénéficier de tests psychologiques ou psychiatriques.

Or tous les malades pour lesquels les champs électromagnétiques ont été considérés être une cause possible de leur symptômes, présentaient un bilan le plus souvent entièrement négatif tant au plan des investigations d’imagerie médicale que des tests biologiques réalisés. Ce qui revient à dire que l’ensemble des malades de notre série, présumées être intolérants aux CEM ou même porteurs d’une EHS, ne présentaient aucune pathologie connue susceptible d’expliquer leurs symptômes cliniques et biologiques.

3.2 L’hypoperfusion cérébrale et les anomalies biologiques (Protéine S100B, anticorps anti-Hsp 27 et anti-Hsp 70, mélatonine) décelés chez les malades atteints de SICEM correspondent aux effets biologiques des CEM (y compris des radiofréquences) observés expérimentalement chez l’animal ou sur des modèles ex vivo.

3.3 Chez les malades se disant être EHS et pour lesquels nous avons pu confirmer cliniquement qu’ils s’agissait de vrais malades, l’hypoperfusion cérébrale, de même que les anomalies biologiques varient selon l’exposition ou non aux CEM : ces altérations disparaissent autrement dit les tests se normalisent (après plusieurs semaines) lorsque les malades sont soustraits aux CEM, notamment lorsqu’ils cessent d’être exposés sur leur lieu de travail ou changent de lieu de vie (séjour en zone blanche), alors que ces altérations réapparaissent, autrement dit les tests redeviennent pathologiques, lorsque les malades sont à nouveau soumis à de tels champs.

3.4 La réalisation de tests de provocation non pas chez des volontaires sains, mais chez des sujets considérés cliniquement et biologiquement être EHS, nous a permis de montrer qu’une exposition à des CEM calibrés (selon les cas, radiofréquences, hyperfréquences ou basses ou extrêmement bases fréquences) provoquait le déclenchement de certains des symptômes cliniques observés chez ces malades et la modification de plusieurs paramètres biologiques analysés. Ainsi, bien que les résultats obtenus doivent être considérés comme préliminaires, ces tests de provocation contrairement à ceux réalisés chez des volontaires sains donnent-il des résultats plutôt positifs en faveur d’un effet direct des CEM chez des sujets devenus EHS, et donc ainsi confirment pour partie les résultats observés chez l’animal

3.5 Enfin, et surtout, point fondamental, l’ensemble des données cliniques et biologiques disponibles plaident en faveur de l’effet causal des CEM, en raison de leur cohérence et surtout de l’interprétation plausible qu’elles permettent de proposer comme nous le verrons, au plan physiopathologique.

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