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Produit de l’industrie capitaliste, la vague mondiale de cancers grandit

26 juillet 2013, 23:24, par Max

Une méta-étude scientifique indique que le premier Becquerel est bel et bien dangereux

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46 études scientifiques épidémiologiques s’étendant sur une quarantaine d’années viennent d’être passées en revue par deux scientifiques, le Professeur Timothy Mousseau (Biologiste basé à l’Université de Caroline du Sud) et son collègue Anders P. Moller (CNRS, Université de Paris-Sud). Pour la première fois une étude permet de franchir la barrière des doutes et du hasard et des explications pro-atomistes. La méta-analyse scientifique affirme qu’aucune dose de radioactivité n’est anodine. La théorie relativement récente et inattendue selon laquelle de faibles doses de radioactivité seraient sans conséquences aucunes sur le plan sanitaire voire même dans certains cas bénéfiques se trouve ainsi une nouvelle fois contredite.

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La méta-analyse scientifique affirme qu’aucune dose de radioactivité n’est anodine

Le Professeur Timothy Mousseau (3) et son collègue Anders P. Moller (4) ont passé en revue une quarantaine d’études épidémiologiques, les revalidant sur le plan scientifique une seconde fois après leur publication initiale. Une sorte de couche de validation scientifique supplémentaire.

Chaque étude indépendante validée pour la méta-analyse a du notamment comporter :

 Un échantillon significatif de population (la cohorte) exposée involontairement à des irradiations naturelles quantifiables (fréquemment des descendants Alpha d’actinides majeurs comme le Radon, le Thoron…)

 Un groupe de contrôle géographiquement et socialement proche exposé à des doses plus faibles voire courantes de radioactivité

 Une quantification rigoureuse de ces différentes doses d’exposition dans les différents groupes

 Des résultats statistiques suffisamment détaillés permettant de rapprocher les différents résultats

 Au moins une conséquence susceptible d’être radio-induite, par exemple des modifications génétiques cellulaires, la prévalence de cancers, leucémies ou encore de malformations congénitales comme la Trisomie 21 (Downs Syndrom) ou la polydactilie (doigts ou orteils surnuméraires)

Des méta-résultats statistiquement significatifs… Et l’amplification de tendances auparavant peu évidentes

Non seulement les études initiales se sont ainsi vues confirmées sur le plan statistique mais leur compilation ont également permis de franchir la barrière du doute, du hasard et des explications alternatives : le lien entre la radioactivité et l’apparition de maladies est a priori devenu incontestable, à moins de remettre en cause à la fois l’étude de Moller & Rousseau et les études initiales, ce qui commencerait à faire beaucoup de travail…

Cette compilation d’études scientifiques a également permis d’éliminer le « facteur de bruit » qui entravait fréquemment les études initiales en augmentant considérablement la portée des comparaisons effectuées entre les différents groupes : comme les effets constatés restent relativement faibles, il est nécessaire pour les mettre en évidence de travailler sur des échantillons de population importants, ce qui n’est pas toujours facile dans le cadre d’une étude épidémiologique nationale ou mineure 5.Les effets constatés

Les catégories d’affections ainsi corrélées par l’étude de Mousseau sont nombreuses : maladies immunitaires, effets physiologiques, mutations cellulaires, maladies diverses et parfois inattendues… L’amplification fournie par la méta-analyse permet de révéler des corrélations qui étaient auparavant incertaines et de ce fait très critiquées par une partie des analystes scientifiques.

Aucun effet de seuil

Même les très bas niveaux de radioactivité sont dangereux pour la santé humaine, affirment les deux scientifiques réputés. Leur analyse a porté sur une quarantaine d’études s’étalant sur autant d’années et effectuées dans des pays divers dont les disparités de radioactivité « naturelle » (1) sont significatives (2).

Le Professeur Mousseau est catégorique : à la suite de la méta-étude effectuée, Aucun effet de seuil n’a pu être mis en évidence, fermez le ban. La théorie relativement récente et inattendue selon laquelle de faibles doses de radioactivité seraient sans conséquences aucunes sur le plan sanitaire (6) voire même dans certains cas bénéfiques (théorie de l’effet Hormésis) se trouve ainsi une nouvelle fois contredite.

Vingt fois le bruit de fond, c’est vingt fois plus d’affections radio-induites dans la population !

Si nous reprenons l’analyse étonnante des autorités Japonaises et reprises par une partie de la communauté scientifique selon laquelle des populations exposées à moins de 20 mSv / an (radioactivité pré-accidentelle déduite) seraient miraculeusement à l’abri de toute affection radio-induite, nous en tirons évidemment – à l’éclairage de cette étude – la conclusion évidente qu’il ne s’agit de rien d’autre que d’un mensonge d’État, dénué de toute valeur scientifique et qui ne vise qu’à rassurer une population en souffrance et surtout, surtout à limiter le montant des énormes compensations financières versées par l’opérateur récemment nationalisé (7).

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Sources : Even Low-Level Radioactivity is Damaging, Scientists conclude, sciencedaily, 13/11/12 - The effects of natural variation in background radioactivity on humans, animals and other organisms, Tim. Mousseau (USC) & Anders P. Moeller (CNRS, UPS), onlinelibrary, 8/11/12 - Event Tiny Level of Radiation is Harmful, radiologydaily, 15/11/12
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(1) Nous guillemons à propos car il arrive que la RA naturelle soit nettement aggravée par les trifouillages humains, par exemple la radiocontamination au Radon-222 et dans une moindre mesure du Radon-220 encore appelé « Thoron », isotope descendant quant à lui de la chaine du Thorium, nettement moins prospecté et dont la prospection uranifère effrénée a un temps participé à la dispersion

(2) Notamment la France (Lodève), l’Iran (Ramsar), le Keynya (Monbasa) et la Chine (Yangjiang)

(3) Biologiste basé à l’Université de Caroline du Sud, Timothy Mousseau a déjà travaillé sur les conséquences de la catastrophe Fukushima, notamment dans une étude sur les oiseaux co-financée par le CNRS

(4) CNRS, Université de Paris-Sud

(5) Par opposition aux études épidémiologiques majeures dont les effets sont importants voire dramatiques, comme les maladies contagieuses

(6) Théorie reprise ad nauseam à la suite de la catastrophe de Fukushima-Daiichi

(7) Estimation de 5 trillions de Yens en 2011 / 2012 soit environ 65 milliards de dollars US.

Extrait du site CAN84.

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