La microbiologiste française Emmanuelle Charpentier, installée à Berlin, et la biochimiste américaine Jennifer Doudna ont inventé en 2011 une technique permettant d’éliminer et d’ajouter des fractions de matériel génétique avec une extrême précision (un peu comme un logiciel de traitement de texte permet d’éditer ou de corriger la typographie d’un document). Leur découverte, baptisée CRISPR-Cas9, a engagé une véritable révolution dans le monde de la génétique.
Simples d’usage, efficaces et peu coûteux, ces "ciseaux génétiques" soulèvent beaucoup d’espoir notamment pour le traitement de certaines maladies. Mais aussi des interrogations.
"Comme pour toute technologie, il peut y avoir un voyou" qui cherche à s’en servir, convient Mme Doudna, professeur à l’Université de Californie à Berkeley, dans un échange avec l’AFP.
"Mais il y a également un risque de surexcitation autour de cet outil, qui pourrait conduire des gens, même bien attentionnés, à pratiquer des expériences susceptibles d’avoir des effets inattendus", avertit-elle. "J’espère que la communauté scientifique va accepter de procéder suffisamment lentement pour éviter de mauvaises choses."
Comment ne pas s’interroger comment une technique de pointe sera utilisée par les trusts médicaux pour faire du fric !!!
La microbiologiste française Emmanuelle Charpentier, installée à Berlin, et la biochimiste américaine Jennifer Doudna ont inventé en 2011 une technique permettant d’éliminer et d’ajouter des fractions de matériel génétique avec une extrême précision (un peu comme un logiciel de traitement de texte permet d’éditer ou de corriger la typographie d’un document). Leur découverte, baptisée CRISPR-Cas9, a engagé une véritable révolution dans le monde de la génétique.
Simples d’usage, efficaces et peu coûteux, ces "ciseaux génétiques" soulèvent beaucoup d’espoir notamment pour le traitement de certaines maladies. Mais aussi des interrogations.
"Comme pour toute technologie, il peut y avoir un voyou" qui cherche à s’en servir, convient Mme Doudna, professeur à l’Université de Californie à Berkeley, dans un échange avec l’AFP.
"Mais il y a également un risque de surexcitation autour de cet outil, qui pourrait conduire des gens, même bien attentionnés, à pratiquer des expériences susceptibles d’avoir des effets inattendus", avertit-elle. "J’espère que la communauté scientifique va accepter de procéder suffisamment lentement pour éviter de mauvaises choses."
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