Les Bulletins La Voix des Travailleurs de PSA (Vélizy)
9 mai 2017, 07:47
Chez PSA aussi, la R&D mise à la diète
Ils sont rarement mobilisés mais, fin juillet, les ingénieurs et techniciens des centres de recherche et développement (R&D) du groupe PSA, à Vélizy, Carrières-sous-Poissy (Yvelines) et La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) manifestaient leur ras-le-bol après l’annonce par la direction d’un énième plan de réduction des coûts se soldant par la suppression de 1400 postes sur 10.000, la plus grosse saignée jamais enregistrée dans ce secteur. Avec le lancement en 2011 du programme Drive, le constructeur automobile s’était engagé dans une réduction des coûts de la R&D déclinée en neuf items, à hauteur de 300 millions d’euros par an. Le plan passait notamment par des rationalisations diverses, un allégement de la hiérarchie, une chasse aux doublons, mais surtout une hausse du recours à la sous-traitance en Roumanie et au Maroc et auprès de quatre principaux partenaires, Altran, Alten, Assystem et Segula, qui, selon les Échos, engrangent 80 % des commandes de PSA. Du point de vue technique, les mesures d’économies passent par une réduction du nombre de « silhouettes » de véhicules, avec des ossatures communes à plusieurs marques à l’intérieur du groupe, mais aussi à l’extérieur, avec des constructeurs partenaires. Ces mesures permettent, selon PSA, de réduire le coût de développement de 20 %.
Chez PSA aussi, la R&D mise à la diète
Ils sont rarement mobilisés mais, fin juillet, les ingénieurs et techniciens des centres de recherche et développement (R&D) du groupe PSA, à Vélizy, Carrières-sous-Poissy (Yvelines) et La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) manifestaient leur ras-le-bol après l’annonce par la direction d’un énième plan de réduction des coûts se soldant par la suppression de 1400 postes sur 10.000, la plus grosse saignée jamais enregistrée dans ce secteur. Avec le lancement en 2011 du programme Drive, le constructeur automobile s’était engagé dans une réduction des coûts de la R&D déclinée en neuf items, à hauteur de 300 millions d’euros par an. Le plan passait notamment par des rationalisations diverses, un allégement de la hiérarchie, une chasse aux doublons, mais surtout une hausse du recours à la sous-traitance en Roumanie et au Maroc et auprès de quatre principaux partenaires, Altran, Alten, Assystem et Segula, qui, selon les Échos, engrangent 80 % des commandes de PSA. Du point de vue technique, les mesures d’économies passent par une réduction du nombre de « silhouettes » de véhicules, avec des ossatures communes à plusieurs marques à l’intérieur du groupe, mais aussi à l’extérieur, avec des constructeurs partenaires. Ces mesures permettent, selon PSA, de réduire le coût de développement de 20 %.