Les Bulletins La Voix des Travailleurs de PSA (Vélizy)
7 juillet 2015, 10:55
Carlos Tavares, le PDG de PSA, a choisi d’accentuer la politique d’externalisation des activités, car la sous-traitance est avantageuse pour les patrons à plus d’un titre, en particulier sur le plan financier. De plus, différencier les conditions et les droits des travailleurs peut contribuer à les diviser.
Récemment, les services de gardiennage de toutes les usines du groupe ont été vendus à l’entreprise de sécurité Securitas. Dans un premier temps, la direction s’était engagée à ne remplacer les travailleurs sous contrat PSA par des travailleurs sous contrat Sécuritas qu’au fil des départs volontaires. Mais visiblement, cela n’allait pas assez vite à son goût. Elle vient donc de renier son engagement en imposant aux travailleurs encore PSA – des centaines de gardiens et de pompiers concernés – soit le retour à la chaîne, soit l’intégration à Sécuritas.
La direction a aussi annoncé la vente du service informatique de dépannage local, qu’elle a vidé à coups de départs volontaires ou de préretraites non remplacées. Il ne reste que 64 salariés sur tout le groupe dans ce service qu’elle vend à Preservia, filiale du groupe Manpower. Les informaticiens doivent choisir avant le 1er octobre prochain de suivre ou de partir.
Le 15 juin dernier, la direction a annoncé son intention de vendre l’activité des expéditions des véhicules neufs (EVN). Le travail consiste à préparer les véhicules sortant des chaînes et à les monter sur les camions ou les trains pour qu’ils soient expédiés. L’activité est vendue à Gefco, ancienne filiale à 100 % de PSA vendue à RZD (chemins de fer russes). Pour les 450 travailleurs concernés répartis entre Sochaux, Mulhouse, Poissy et Rennes, la direction annonce qu’ils seraient mis à disposition de Gefco « jusqu’à nouvel ordre », prêtés en quelque sorte. Pourquoi ? Pour la bonne raison que Gefco procède à un plan de licenciements et que légalement, le patron de Gefco ne peut à la fois licencier 530 travailleurs d’un côté et en « acheter » 450 de l’autre.
Carlos Tavares, le PDG de PSA, a choisi d’accentuer la politique d’externalisation des activités, car la sous-traitance est avantageuse pour les patrons à plus d’un titre, en particulier sur le plan financier. De plus, différencier les conditions et les droits des travailleurs peut contribuer à les diviser.
Récemment, les services de gardiennage de toutes les usines du groupe ont été vendus à l’entreprise de sécurité Securitas. Dans un premier temps, la direction s’était engagée à ne remplacer les travailleurs sous contrat PSA par des travailleurs sous contrat Sécuritas qu’au fil des départs volontaires. Mais visiblement, cela n’allait pas assez vite à son goût. Elle vient donc de renier son engagement en imposant aux travailleurs encore PSA – des centaines de gardiens et de pompiers concernés – soit le retour à la chaîne, soit l’intégration à Sécuritas.
La direction a aussi annoncé la vente du service informatique de dépannage local, qu’elle a vidé à coups de départs volontaires ou de préretraites non remplacées. Il ne reste que 64 salariés sur tout le groupe dans ce service qu’elle vend à Preservia, filiale du groupe Manpower. Les informaticiens doivent choisir avant le 1er octobre prochain de suivre ou de partir.
Le 15 juin dernier, la direction a annoncé son intention de vendre l’activité des expéditions des véhicules neufs (EVN). Le travail consiste à préparer les véhicules sortant des chaînes et à les monter sur les camions ou les trains pour qu’ils soient expédiés. L’activité est vendue à Gefco, ancienne filiale à 100 % de PSA vendue à RZD (chemins de fer russes). Pour les 450 travailleurs concernés répartis entre Sochaux, Mulhouse, Poissy et Rennes, la direction annonce qu’ils seraient mis à disposition de Gefco « jusqu’à nouvel ordre », prêtés en quelque sorte. Pourquoi ? Pour la bonne raison que Gefco procède à un plan de licenciements et que légalement, le patron de Gefco ne peut à la fois licencier 530 travailleurs d’un côté et en « acheter » 450 de l’autre.