Pourquoi la physique quantique nous pose autant de problèmes philosophiques ?
13 septembre 2018, 07:45
« Ne nous imaginons pas », commente Banesh Hoffmann dans L’étrange histoire des quanta, « que les scientifiques ont accepté ces nouvelles idées avec des cris de joie. Ils ont lutté contre elles et leur ont résisté autant qu’ils le pouvaient. Ils ont inventé toutes sortes de pièges et d’hypothèses alternatives afin de les réfuter. Mais les paradoxes flagrants étaient connus dès 1905 – et même avant – dans le cas de la lumière, et personne n’a eu le courage ni l’intelligence de les résoudre avant l’avènement de la nouvelle mécanique quantique. Si les nouvelles idées sont aussi difficiles à accepter, c’est parce que nous nous efforçons toujours instinctivement de les concevoir sur la base de notre vieille conception de la particule, et ce malgré le principe d’indétermination de Heisenberg. Nous sommes toujours réticents à visualiser un électron comme quelque chose qui, en mouvement, puisse n’avoir aucune position, et lorsqu’il a une position, puisse n’avoir ni mouvement ni repos. »
« Ne nous imaginons pas », commente Banesh Hoffmann dans L’étrange histoire des quanta, « que les scientifiques ont accepté ces nouvelles idées avec des cris de joie. Ils ont lutté contre elles et leur ont résisté autant qu’ils le pouvaient. Ils ont inventé toutes sortes de pièges et d’hypothèses alternatives afin de les réfuter. Mais les paradoxes flagrants étaient connus dès 1905 – et même avant – dans le cas de la lumière, et personne n’a eu le courage ni l’intelligence de les résoudre avant l’avènement de la nouvelle mécanique quantique. Si les nouvelles idées sont aussi difficiles à accepter, c’est parce que nous nous efforçons toujours instinctivement de les concevoir sur la base de notre vieille conception de la particule, et ce malgré le principe d’indétermination de Heisenberg. Nous sommes toujours réticents à visualiser un électron comme quelque chose qui, en mouvement, puisse n’avoir aucune position, et lorsqu’il a une position, puisse n’avoir ni mouvement ni repos. »