Les gens du désert remplacent les Egyptiens en tous lieux ; il n’y a plus d’Egyptiens nulle part. Les fonctionnaires sont tués. Les vivres de l’Egypte sont à qui dit : « Je viens, je prends ». Les enfants des grands sont jetés à la rue. La maison du roi n’a plus de revenus, on marche à la ruine. Les grands ont faim et sont en détresse. Les pauvres du pays sont devenus riches, tandis que les propriétaires n’ont plus rien. Celui qui n’avait pas une paire de bœufs possède des troupeaux ; celui qui n’avait pas un pain à lui devient propriétaire d’une grange, mais son grenier est approvisionné avec le bien d’un autre. Jusqu’au chauve qui n’usait jamais de pommade et qui possède aujourd’hui des jarres d’huile parfumée. » (papyrus de Pétersbourg, texte Gardiner) « Celui qui portait les messages des autres a maintenant des messagers à son service. Les dames qui étaient dans le lit de leur mari couchent par terre. Les esclaves sont maîtresses et parent leur cou d’or et de malachite. Les nobles dames ont faim ; elles prostituent leurs enfants sur des lits pour manger, tandis que les bouchers se rassasient de ce qu’ils préparaient pour elles, et celui qui couchait sans femme, par pauvreté, trouve maintenant de nobles dames ! Le rire a péri, on ne le connaît plus ; c’est l’affliction qui court le pays mêlée aux lamentations.
Les gens du désert remplacent les Egyptiens en tous lieux ; il n’y a plus d’Egyptiens nulle part. Les fonctionnaires sont tués. Les vivres de l’Egypte sont à qui dit : « Je viens, je prends ». Les enfants des grands sont jetés à la rue. La maison du roi n’a plus de revenus, on marche à la ruine. Les grands ont faim et sont en détresse. Les pauvres du pays sont devenus riches, tandis que les propriétaires n’ont plus rien. Celui qui n’avait pas une paire de bœufs possède des troupeaux ; celui qui n’avait pas un pain à lui devient propriétaire d’une grange, mais son grenier est approvisionné avec le bien d’un autre. Jusqu’au chauve qui n’usait jamais de pommade et qui possède aujourd’hui des jarres d’huile parfumée. » (papyrus de Pétersbourg, texte Gardiner) « Celui qui portait les messages des autres a maintenant des messagers à son service. Les dames qui étaient dans le lit de leur mari couchent par terre. Les esclaves sont maîtresses et parent leur cou d’or et de malachite. Les nobles dames ont faim ; elles prostituent leurs enfants sur des lits pour manger, tandis que les bouchers se rassasient de ce qu’ils préparaient pour elles, et celui qui couchait sans femme, par pauvreté, trouve maintenant de nobles dames ! Le rire a péri, on ne le connaît plus ; c’est l’affliction qui court le pays mêlée aux lamentations.