Socrate a été condamné pour des raisons qui dépassent la philosophie. Pour des raisons politiques. Je vous cite :
Malgré la fin de la crise du pouvoir et l’amnistie, Athènes reste meurtrie dans sa chair et dans son orgueil : elle n’a plus de flotte, plus de chantiers, pas d’argent. Il fallait aux classes dirigeantes trouver des boucs émissaires de cette situation catastrophique et sans issue. Dans ce but, Socrate a représenté le coupable idéal. Alors que la fierté d’être Athénien est portée à son extrême par des politiciens démagogues, Socrate déclare qu’il n’est ni Athénien, ni Grec mais citoyen du monde. Ensuite, Socrate critique les efforts guerriers d’Athènes, y compris ceux de l’époque dite glorieuse, comme lors des années de Périclès. Il dénonce les guerres de conquête et ne donne raison qu’aux guerres de défense. Il ne voit aucune gloire à tuer d’autres hommes à la guerre.
Socrate a été condamné pour des raisons qui dépassent la philosophie. Pour des raisons politiques. Je vous cite :
Malgré la fin de la crise du pouvoir et l’amnistie, Athènes reste meurtrie dans sa chair et dans son orgueil : elle n’a plus de flotte, plus de chantiers, pas d’argent. Il fallait aux classes dirigeantes trouver des boucs émissaires de cette situation catastrophique et sans issue. Dans ce but, Socrate a représenté le coupable idéal. Alors que la fierté d’être Athénien est portée à son extrême par des politiciens démagogues, Socrate déclare qu’il n’est ni Athénien, ni Grec mais citoyen du monde. Ensuite, Socrate critique les efforts guerriers d’Athènes, y compris ceux de l’époque dite glorieuse, comme lors des années de Périclès. Il dénonce les guerres de conquête et ne donne raison qu’aux guerres de défense. Il ne voit aucune gloire à tuer d’autres hommes à la guerre.