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Quelques brèves remarques sur la politique de l’extrême gauche en France face à la crise

4 juillet 2011, 19:24, par MOSHE

Le terme de suivisme est-il trop fort ?

La classe ouvrière n’a pas à faire face à quelques méchants bureaucrates d’un syndicalisme par ailleurs bien sous tout rapport. Non, le réformisme est mort quand le capitalisme s’auto-détruit. C’est différent. Il faut des organisations autonomes des masses en lutte, des comités de grève, des comités de lutte, des comités de quartier, qui se fédèrent, décident de leurs revendications,d e leurs perspectives, deviennent les moyens de transformer la classe exploitée en une classe dominante. c’est cela que l’organisation Lutte Ouvrière ne dit pas et ne dira pas...

Remarquons que si LO n’oublie pas de parler de l’importance du syndicat et du parti, il oublie assez systématiquement l’importance des comités ouvriers. Ainsi, peut-il parler de grèves avec occupation sans souligner la nécessité de comités de grève et de contrôle économique sans parler des comités ouvriers que cela nécessite. Dans ces conditions, le contrôle peut avoir un caractère purement réformiste, qu’il soit exercé par des organismes étatiques, par des groupes syndicaux ou par des organismes de collaboration de classe comme les CE...

Rappelons que Lo croit ou prétend employer ainsi la méthode de Trotsky dans le Programme de transition alors que ce texte écrivait :

"Toute grève avec occupation pose dans la pratique la question de savoir qui est le maître dans l’usine : le capitalisme ou les ouvriers. Si la grève avec occupation soulève cette question épisodiquement, le COMITÉ D’USINE donne à cette même question une expression organisée. Élu par tous les ouvriers et employés de l’entreprise, le Comité d’usine crée d’un coup un contrepoids à la volonté de l’administration. A la critique que les réformistes font des patrons de l’ancien type, ceux qu’on appelle les "patrons de droit divin", du genre de Ford, en face des "bons" exploiteurs "démocratiques", nous opposons le mot d’ordre des comités d’usine comme centres de lutte contre les uns et les autres. Les bureaucrates des syndicats s’opposeront, en règle générale, à la création de comités d’usine, de même qu’ils s’opposeront à tout pas hardi dans la voie de la mobilisation des masses.

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