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Les mille et un scandales des parcs Disneyland à Marne-la-vallée...

21 février 2017, 17:10

Une jeune femme de 28 ans souffre du "symptôme du débarquement" depuis qu’elle est montée dans l’attraction Space Mountain, en 2013.

En 2013, Marie a 23 ans. Comme des millions de personnes, elle se rend à Disneyland Paris et monte à bord d’une des attractions les plus cotées du parc : Space Mountain. Mais au moment de sortir de l’attraction, Marie est prise de vertiges, comme elle le raconte au micro de RTL. « On est dans le premier wagon. Et l’attraction démarre, on part très vite et là il y a des loopings je ne sais plus ce qui m’arrive, j’ai la tête qui claque de droite à gauche dans les arceaux. J’ai tellement de vertiges. Et arrivée en bas, je ne sais plus descendre du manège. » Depuis ce jour, la jeune femme vit un enfer et peut à peine se tenir debout. Elle ne peut plus prendre ni l’avion ni le train et peine à monter en voiture. Jeune maman, elle craint sans cesse de faire tomber son bébé, faute d’équilibre.

Ces vertiges l’ont pris à la sortie de l’attraction, et ne l’ont plus jamais quittée. C’est un ORL parisien qui identifie le mal dont elle souffre, appelé « syndrome du débarquement ». « Il m’a expliqué que durant le traumatisme dans le manège, mon oreille interne a été touchée. Les cils qui retenaient les cristaux qui assurent l’équilibre ont été arrachés. Les cristaux ont été en mouvement permanent. Mon cerveau a inhibé mon oreille interne. Elle indiquait tellement de signaux incohérents, qu’il a décidé de l’ignorer », explique-t-elle au Courrier picard .

Depuis, Marie se bat pour être indemnisée. « Cette jeune femme subit continuellement les conséquences malheureuses de cet événement, rappelle Maître Cyrille Bouchaillou, son avocat. Elle a été reconnue travailleuse handicapée à cause des problèmes causés par l’attraction sur son oreille interne ». Dans un article du Figaro , on peut lire que « Disneyland Paris propose alors par courrier d’indemniser la jeune femme pour 29 950 euros ». Contacté par Le Point.fr, le service communication de Disneyland affirme que c’est la jeune femme qui avait réclamé cette somme. Une information contestée par son avocat. « Je ne suis pas intervenu en amont. Les compagnies d’assurance ont tenté de négocier entre elles, et celle de Disneyland Paris a tenté, d’elle-même, de proposer une indemnisation d’environ 30 000 euros », relate-t-il.

Une somme que l’avocat juge trop faible, face au préjudice subi par la jeune femme. « Suite au refus, Disneyland Paris a brutalement rompu la communication », raconte Cyrille Bouchaillou.

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