Catastrophe nucléaire au Japon : capitalistes et gouvernement japonais ont une grave responsabilité dans ce qui est un véritable crime contre l’humanité
21 mars 2011, 21:48, par alain
Voilà une information qui va faire désordre. Selon l’AFP, la société japonaise Tepco (Tokyo Electric Power) qui détient et exploite la centrale nucléaire de Fukushima avait refusé d’assurer le site à proprement parler ainsi que les 6 réactions nucléraires qui menacent depuis plusieurs jours d’entrer en fusion.
Des tarifs jugés trop élevés
Ainsi, la centrale japonaise ne serait plus assurée depuis le mois d’août dernier. La raison ? "Tepco avait refusé de renouveler sa police d’assurance car elle jugeait les tarifs trop élevés" selon une source proche du dossier citée par l’AFP dans son communiqué.
Reste que la loi obligeait Tepco à s’assurer au moins pour les dommages causés aux tiers. Rien ne les oblige, en revanche, à s’assurer contre un accident qui viendrait endommager leurs propres installations. Dans le cas de Fukushima, comme pour toute installation nucléaire, la loi japonaise fixe le plafond d’indemnisation à 120 milliards de yens, soit environ 1,04 milliard d’euros.
Pas certain, toutefois, qu’avoir souscrit une assurance ait changé grand chose : les catastrophes naturelles telles que les seismes ou les tsunamis sont souvent exclues de la couverture du contrat d’assurance. Comme, en France, lorsqu’est décrété l’état de "catastrophe naturelle", c’est en effet l’Etat qui prend le relais et qui s’occupe de l’indemnisation.
Voilà une information qui va faire désordre. Selon l’AFP, la société japonaise Tepco (Tokyo Electric Power) qui détient et exploite la centrale nucléaire de Fukushima avait refusé d’assurer le site à proprement parler ainsi que les 6 réactions nucléraires qui menacent depuis plusieurs jours d’entrer en fusion.
Des tarifs jugés trop élevés
Ainsi, la centrale japonaise ne serait plus assurée depuis le mois d’août dernier. La raison ? "Tepco avait refusé de renouveler sa police d’assurance car elle jugeait les tarifs trop élevés" selon une source proche du dossier citée par l’AFP dans son communiqué.
Reste que la loi obligeait Tepco à s’assurer au moins pour les dommages causés aux tiers. Rien ne les oblige, en revanche, à s’assurer contre un accident qui viendrait endommager leurs propres installations. Dans le cas de Fukushima, comme pour toute installation nucléaire, la loi japonaise fixe le plafond d’indemnisation à 120 milliards de yens, soit environ 1,04 milliard d’euros.
Pas certain, toutefois, qu’avoir souscrit une assurance ait changé grand chose : les catastrophes naturelles telles que les seismes ou les tsunamis sont souvent exclues de la couverture du contrat d’assurance. Comme, en France, lorsqu’est décrété l’état de "catastrophe naturelle", c’est en effet l’Etat qui prend le relais et qui s’occupe de l’indemnisation.