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Le peuple travailleur d’Egypte ne s’est pas battu pour remplacer Moubarak par une dictature militaire, par les mêmes chefs de l’armée que sous Moubarak, même si celle-ci promet le retour du pouvoir aux civils dans six mois mais "en maintenant l’ordre" (social ancien) "et la sécurité" (des riches et des profits capitalistes) ainsi que des liens avec les grandes puissances impérialistes.. Si l’armée a démis Moubarak, c’est pour se donner les moyens d’interdire les rassemblements ouvriers et les grèves. Si la classe ouvrière doit mener la révolution sociale vers son succès, elle doit s’appuyer sur les soldats pour démettre les généraux.

14 février 2011, 10:01, par ahmed

Les illusions sont énormes...

Un groupe de cyber-militants égyptiens qui avait participé au lancement de la contestation contre l’ex-président Hosni Moubarak a affirmé lundi 14 février avoir rencontré les dirigeants de l’armée, chargée des affaires du pays, pour discuter des réformes démocratiques.

"Nous avons rencontré l’armée (...) pour comprendre leur point de vue et présenter le nôtre", déclarent Waël Ghonim, un jeune informaticien devenu icône du soulèvement, et le blogueur Amr Salam, dans une note intitulée "Rendez-vous avec le conseil suprême des forces armées" sur un site internet pro-démocratie.

Jeune cadre égyptien du géant américain de l’internet Google, Waël Ghonim avait été arrêté durant les manifestations puis libéré après, selon lui, 12 jours de détention les yeux bandés.
Il est l’administrateur de la page Facebook "Nous sommes tous Khaled Saïd" (du nom d’un jeune homme battu à mort par la police), un groupe qui a aidé à lancer la révolte populaire égyptienne le 25 janvier, au côté notamment du mouvement du 6-Avril.

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