"C’est d’ailleurs un trait commun à tous les pays : c’est, protégés par les directions syndicales, que les gouvernements peuvent ainsi frapper sans relâche.
Italie : pour briser les conventions collectives,
le PDG de la Fiat montre la voie à tous les capitalistes en Europe .....
....La fédération de la métallurgie dans la CGIL, la FIOM, menacée dans son existence même, a été contrainte de se prononcer contre, tout en ne cessant de faire appel à l’ouverture de négociations dont elle indique clairement le contenu : il s’agit d’accepter les nouvelles conditions de travail si on ne touche pas à la représentativité .....
...Malgré cela, et parce qu’elle a été la seule organisation syndicale à ne pas signer le nouveau contrat, elle apparaît aux travailleurs comme un point d’appui pour résister à la dégradation sans précédent de leurs conditions de travail. La grève du 28 janvier a été suivie. Les manifestations ont été importantes, ce qui montre, après le succès très limité du référendum :(54% de Oui mais le Non est majoritaire chez les ouvriers à qui s’appliqueront les nouvelles règles de travail) que la classe ouvrière conserve une disponibilité pour le combat......
....Pour l’instant, la classe ouvrière et la jeunesse, encore sous le coup de la défaite sur les retraites, n’ont pas trouvé les ressources pour battre en brèche la politique des appareils dirigeants des syndicats, du PS et du PCF. Il n’est pourtant pas dit que cette situation perdure indéfiniment. L’ébranlement politique profond de l’ordre impérialiste en Tunisie puis en Egypte, avec ses prolongements prévisibles dans tout le Maghreb et le Moyen Orient, les premières manifestations du surgissement de la jeunesse dans plusieurs pays d’Europe : tout cela finira tôt ou tard par avoir son prolongement en France.
A ce moment-là, en France aussi, le mouvement cherchera à s’ordonner dans le combat pour en finir avec le gouvernement Sarkozy-Fillon, pour lui substituer un gouvernement des organisations ouvrières auquel les travailleurs chercheront à imposer la satisfaction de leurs revendications. Contribuer aujourd’hui à un tel mouvement, c’est agir tout de suite parmi les travailleurs, au sein des syndicats, pour la rupture de la concertation et du dialogue social avec le gouvernement, pour la constitution d’un Front Uni des organisations pour faire échec à l’avalanche des contre-réformes programmées."
Crise révolutionnaire ouverte en Tunisie et en Égypte :
la crise du capitalisme rend inéluctables
les plus grands affrontements de classes
La révolution tunisienne a commencé avec la chute de la dictature,
ouvrant la voie à la mobilisation révolutionnaire des masses en Egypte...
Suite lire ici
Passage que je mets en discussion tout de suite :
"C’est d’ailleurs un trait commun à tous les pays : c’est, protégés par les directions syndicales, que les gouvernements peuvent ainsi frapper sans relâche.
Italie : pour briser les conventions collectives,
le PDG de la Fiat montre la voie à tous les capitalistes en Europe .....
....La fédération de la métallurgie dans la CGIL, la FIOM, menacée dans son existence même, a été contrainte de se prononcer contre, tout en ne cessant de faire appel à l’ouverture de négociations dont elle indique clairement le contenu : il s’agit d’accepter les nouvelles conditions de travail si on ne touche pas à la représentativité .....
...Malgré cela, et parce qu’elle a été la seule organisation syndicale à ne pas signer le nouveau contrat, elle apparaît aux travailleurs comme un point d’appui pour résister à la dégradation sans précédent de leurs conditions de travail. La grève du 28 janvier a été suivie. Les manifestations ont été importantes, ce qui montre, après le succès très limité du référendum :(54% de Oui mais le Non est majoritaire chez les ouvriers à qui s’appliqueront les nouvelles règles de travail) que la classe ouvrière conserve une disponibilité pour le combat......
....Pour l’instant, la classe ouvrière et la jeunesse, encore sous le coup de la défaite sur les retraites, n’ont pas trouvé les ressources pour battre en brèche la politique des appareils dirigeants des syndicats, du PS et du PCF. Il n’est pourtant pas dit que cette situation perdure indéfiniment. L’ébranlement politique profond de l’ordre impérialiste en Tunisie puis en Egypte, avec ses prolongements prévisibles dans tout le Maghreb et le Moyen Orient, les premières manifestations du surgissement de la jeunesse dans plusieurs pays d’Europe : tout cela finira tôt ou tard par avoir son prolongement en France.
A ce moment-là, en France aussi, le mouvement cherchera à s’ordonner dans le combat pour en finir avec le gouvernement Sarkozy-Fillon, pour lui substituer un gouvernement des organisations ouvrières auquel les travailleurs chercheront à imposer la satisfaction de leurs revendications. Contribuer aujourd’hui à un tel mouvement, c’est agir tout de suite parmi les travailleurs, au sein des syndicats, pour la rupture de la concertation et du dialogue social avec le gouvernement, pour la constitution d’un Front Uni des organisations pour faire échec à l’avalanche des contre-réformes programmées."
Max