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Révolution en Tunisie : quel rôle respectif des formes d’auto-organisation (collectifs de travailleurs, conseils de quartiers, groupes de jeunes, piquets de surveillance, milices d’autodéfense, comités de soldats, collectifs de femmes, coordination de ville, piquet de grève, etc...) et les autres organisations ou institutions (partis, syndicats, Etat...) ?
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Révolution en Tunisie : quel rôle respectif des formes d’auto-organisation (collectifs de travailleurs, conseils de quartiers, groupes de jeunes, piquets de surveillance, milices d’autodéfense, comités de soldats, collectifs de femmes, coordination de ville, piquet de grève, etc...) et les autres organisations ou institutions (partis, syndicats, Etat...) ?
L’expérience des révolutions nous enseigne que les opprimés ont toujours eu besoin de s’auto-organiser.
Même la révolution française de 1789, pour bourgeoise qu’elle soit dans ses finalités, n’avait pas moins suscité de telles formes d’organisation : depuis les groupes des cahiers de doléance et jusqu’aux comités de piques, communes, milices populaires, ...etc...
Toutes les révolutions ont ce point en commun de mener les opprimés à s’organiser pour se battre, pour se défendre contre leurs ennemis mais surtout pour débattre entre eux des décisions à prendre, des revendications (les fameuses doléances de la révolution française).