Tunisie : l’armée va-t-elle servir de recours face au vide du pouvoir après la chute de Ben Ali
25 janvier 2011, 02:10, par robert paris
Voilà les mensonges qu’on peut lire dans dans Le Figaro du 15 et 16 janvier :
’L’armée tunisienne a tenu à apparaître comme l’ultime rempart face à la violence, qui ensanglante la Tunisie depuis un mois. « Elle n’a pas voulu d’un bain de sang », commente le chercheur Vincent Geisser. Depuis le début des émeutes, les militaires avaient pris soin de ne pas trop se mêler à la répression des manifestants. Dans certaines villes, des chars s’étaient même opposés aux policiers, qui entendaient mater dans le sang la révolte.
Vendredi soir, l’état-major de l’armée n’est pas apparu aux côtés du premier ministre, Mohammed Ghannouchi, Mais nul doute qu’en coulisses, ce sont les militaires tunisiens, qui ont joué un rôle déterminant dans cette transition.
Selon les informations de François Hauter, l’envoyé spécial du Figaro en Tunisie, c’est le chef d’état-major, le Général Rachid Ammar, qui, mis à pied par Ben Ali, lui aurait conseillé de quitter le pays.
L’armée a donc non seulement réussi à pousser Ben Ali vers la sortie. Elle aurait également neutralisé les membres de l’appareil sécuritaire, qui pouvaient être tentés par un durcissement face à la rue.
Historiquement, l’armée tunisienne s’est toujours tenue à l’écart des affaires.
Voilà les mensonges qu’on peut lire dans dans Le Figaro du 15 et 16 janvier :
’L’armée tunisienne a tenu à apparaître comme l’ultime rempart face à la violence, qui ensanglante la Tunisie depuis un mois. « Elle n’a pas voulu d’un bain de sang », commente le chercheur Vincent Geisser. Depuis le début des émeutes, les militaires avaient pris soin de ne pas trop se mêler à la répression des manifestants. Dans certaines villes, des chars s’étaient même opposés aux policiers, qui entendaient mater dans le sang la révolte.
Vendredi soir, l’état-major de l’armée n’est pas apparu aux côtés du premier ministre, Mohammed Ghannouchi, Mais nul doute qu’en coulisses, ce sont les militaires tunisiens, qui ont joué un rôle déterminant dans cette transition.
Selon les informations de François Hauter, l’envoyé spécial du Figaro en Tunisie, c’est le chef d’état-major, le Général Rachid Ammar, qui, mis à pied par Ben Ali, lui aurait conseillé de quitter le pays.
L’armée a donc non seulement réussi à pousser Ben Ali vers la sortie. Elle aurait également neutralisé les membres de l’appareil sécuritaire, qui pouvaient être tentés par un durcissement face à la rue.
Historiquement, l’armée tunisienne s’est toujours tenue à l’écart des affaires.