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10 janvier 2011 14:55, par Brahim
La ville de Casablanca est déchirée par ses contradictions. D’un côté, des quartiers populaires où se côtoient débauche, vols, crimes et autres fléaux, de l’autre, des quartiers riches qui poussent comme des champignons, à l’ombre d’une monarchie autoritaire.
Dans cette ville, les autorités ont confié presque tous les services à des entreprises étrangères. "On fait appel à des étrangers pour gérer les affaires de la collectivité, comme si nous étions incapables de le faire nous-mêmes", regrette un cadre marocain. Le service de propreté de la ville est dirigé depuis 2004 par trois entreprises espagnoles. Si les (...)