En 2006, un programme piloté depuis Washington, le CBI, Caribbean Bassin Initiative, préconise comme modèle de développement pour Haïti, qu’elle devienne une source de main d’oeuvre bon marché. C’est d’ailleurs cet aspect que les élites haïtiennes mettent en avant pour attirer les investisseurs étrangers. Ainsi dans le livre blanc de la bourgeoisie, ouvrage où la-dite bourgeoisie dresse un état des lieux et fait des propositions pour la société haïtienne, elle se félicite haut et fort de l’attractivité que constituent les bas revenus en Haïti. Le salaire minimum y est aujourd’hui de 70 gourdes par jour, soit entre 1,10 et 1,25 € en fonction des fluctuations de la monnaie nationale. A titre de comparaison, en France, le salaire minimum est de 8,70 €, non pas du jour mais de l’heure ! Qui plus est, d’après Didier Dominique, ce salaire minimum, qui ne permet évidemment pas de vivre dignement, est loin d’être toujours respecté, en particulier dans le domaine agricole...
En 2006, un programme piloté depuis Washington, le CBI, Caribbean Bassin Initiative, préconise comme modèle de développement pour Haïti, qu’elle devienne une source de main d’oeuvre bon marché. C’est d’ailleurs cet aspect que les élites haïtiennes mettent en avant pour attirer les investisseurs étrangers. Ainsi dans le livre blanc de la bourgeoisie, ouvrage où la-dite bourgeoisie dresse un état des lieux et fait des propositions pour la société haïtienne, elle se félicite haut et fort de l’attractivité que constituent les bas revenus en Haïti. Le salaire minimum y est aujourd’hui de 70 gourdes par jour, soit entre 1,10 et 1,25 € en fonction des fluctuations de la monnaie nationale. A titre de comparaison, en France, le salaire minimum est de 8,70 €, non pas du jour mais de l’heure ! Qui plus est, d’après Didier Dominique, ce salaire minimum, qui ne permet évidemment pas de vivre dignement, est loin d’être toujours respecté, en particulier dans le domaine agricole...