Près de 2.000 ouvriers des usines textiles ont manifesté lundi dans les rues de Port-au-Prince pour exiger une revalorisation du salaire minimum, suite à la hausse des prix des carburants qui aggrave la précarité en Haïti.
"On nous paie le samedi, le lundi on recommence à s’endetter", témoigne Sandra Siglès au c ?ur du cortège.
"Je paie 100 gourdes (1,60 dollar américain) de transport chaque jour, alors, vu ce que je gagne, j’ai plus assez pour acheter des habits et de la nourriture", se désole la manifestante tout en secouant, en signe de protestation, la branche d’arbre qu’elle tient en main.
Aujourd’hui payés 300 gourdes (4,75 dollars), les ouvriers exigent un revenu de 800 gourdes (12,75 dollars) pour une journée de huit heures de travail.
La colère des employés du secteur de la sous-traitance a été exacerbée par la hausse drastique des prix des carburants en mai.
Près de 2.000 ouvriers des usines textiles ont manifesté lundi dans les rues de Port-au-Prince pour exiger une revalorisation du salaire minimum, suite à la hausse des prix des carburants qui aggrave la précarité en Haïti.
"On nous paie le samedi, le lundi on recommence à s’endetter", témoigne Sandra Siglès au c ?ur du cortège.
"Je paie 100 gourdes (1,60 dollar américain) de transport chaque jour, alors, vu ce que je gagne, j’ai plus assez pour acheter des habits et de la nourriture", se désole la manifestante tout en secouant, en signe de protestation, la branche d’arbre qu’elle tient en main.
Aujourd’hui payés 300 gourdes (4,75 dollars), les ouvriers exigent un revenu de 800 gourdes (12,75 dollars) pour une journée de huit heures de travail.
La colère des employés du secteur de la sous-traitance a été exacerbée par la hausse drastique des prix des carburants en mai.