Editorial - Quand l’unité sert d’argument contre... le front des travailleurs, leur organisation sur des objectifs de classe et l’extension du mouvement
15 novembre 2010, 19:35, par CCI
Dès la parution du projet de loi du gouvernement, toutes les directions syndicales y sont allé de leur indignation contre une réforme « injuste » et ont fait des contre-propositions pour que le gouvernement réécrive le texte. Bernard Thibault précise début juillet, dans divers interviews, qu’il « refuse qu’on s’inscrive dans un stratégie du tout ou rien », indiquant par là que l’objectif pouvait être d’obtenir quelques aménagements à la marge mais en aucun cas le retrait du projet et continuant à estimer qu’il faudrait des mesures pour assurer l’équilibre financier des régimes de retraites. Pendant toute la durée du conflit chacun a pu entendre que cette réforme n’avait pas été négociée, or elle l’a bel et bien été pendant plus de trois mois.
Dès la parution du projet de loi du gouvernement, toutes les directions syndicales y sont allé de leur indignation contre une réforme « injuste » et ont fait des contre-propositions pour que le gouvernement réécrive le texte. Bernard Thibault précise début juillet, dans divers interviews, qu’il « refuse qu’on s’inscrive dans un stratégie du tout ou rien », indiquant par là que l’objectif pouvait être d’obtenir quelques aménagements à la marge mais en aucun cas le retrait du projet et continuant à estimer qu’il faudrait des mesures pour assurer l’équilibre financier des régimes de retraites. Pendant toute la durée du conflit chacun a pu entendre que cette réforme n’avait pas été négociée, or elle l’a bel et bien été pendant plus de trois mois.