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Quel lien entre espace, temps, matière, lumière et vide quantique ?

3 août 2010, 11:26, par moshe

On a longtemps cru que la masse était une caractéristique fondamentale de la matière.
Mais on constate que la masse n’est pas constante et qu’elle n’est qu’une propriété qui saute d’une particule à une autre, d’une particule virtuelle du vide à l’autre.

Qu’est-ce qui est fondamental et ne change pas ?

La charge !

Voici ce qu’en dit le physicien quantique Mark Silverman dans "And Yet it moves" (et pourtant elle bouge)

"La conservation de la charge électrique est l’une des lois de conservation les plus strictement observée. A ma connaissance, aucune violation de cette loi n’a été observée. (...) La conservation de la charge est un phénomène local."

Quel lien ?

On pourrait se contenter valablement de répondre : on ne sait pas. Et ce serait vrai. Mais on doit également reconnaître que les réflexions de la science ont avancé dans ce domaine et porter à la connaissance de tout le monde les réflexions que l’on peut faire, c’est cela qui permet de philosopher sur la nature…

Quelles idées sont déterminantes sur la question posée ?

Nous estimons que ce sont les idées dialectiques d’ordre issu du désordre, de rupture de symétrie (ou symétrie brisée), de réel-virtuel et de virtuel-réel et de couplage matière-antimatière.

Que veut-on dire par là ?

Que le fondement d’un monde est dans ses contradictions et dans la lutte entre ses opposés menant à une rupture où l’un l’emporte finalement.

Lorsque l’on vit dans un monde où une rupture de symétrie a été opérée, on ne voit plus qu’un seul côté des choses qui autrefois s’opposaient. Du coup, on a du mal à comprendre d’où elle sont issues.

Ainsi, le monde matériel semble dirigé par des caractéristiques positives : énergie positive de la matière, écoulement positif du temps, distances positives d’espace et quantités positives des masses. Connaissons-nous des espaces, des temps, des masses, des énergies négatives à notre échelle dite macroscopique ? Non.

C’est un effort intellectuel important d’imaginer que notre univers aurait une base fondée sur une contradiction dans laquelle cette positivité ne serait pas à la racine des choses…

Mais la physique a été contrainte d’aller dans ce sens car elle a échoué à construire une interprétation de la réalité fondée sur le déplacement de masses dans l’espace et le temps. Elle a été contrainte de fonder, au contraire, ces quantités positives sur un univers dans lequel le positif et le négatif se contredisaient et se répondaient sans cesse : le vide quantique.

On a longtemps cru trouver le fondement dans la particule de masse du type électron ou proton caractérisée par une masse au repos fixe et positive.

Mais la quantité fondamentale de la matière ne s’est pas trouvée être la masse, le temps, l’espace ou l’énergie positive mais la charge de la particule.

Dialectiquement, ce n’est pas étonnant que le fondement vienne d’un domaine où deux contraires sont face à face et se combattent sans cesse : charge positive et négative. Dialectiquement, il n’est pas étonnant qu’un monde où un des pôles s’impose soit issu d’un autre où les deux se contestent sans cesse la primauté. Que l’ordre de la matière soit fondée par le désordre des interactions. Que la matière soit fondée sur le vide. Et que le vide soit, en un certain sens, matériel.

D’autre part, il y a bien des raisons de fonder la réalité sur la charge plutôt que sur les autres quantités précédemment citées. C’est que leur constance n’est pas vérifiée. La masse se modifie du fait du mouvement, l’espace et le temps aussi sont modifiés par la présence ou non des masses. De l’énergie peut apparaître et disparaître. Par contre, la quantité de charge est constante et localement définie. Aucune expérience n’a souligné une rupture dans cette loi de conservation de la charge.

Elle est vérifiée dans le vide comme dans la matière, et à toutes les échelles.

Voilà quelques première raisons d’en faire le fondement qui relie matière, lumière, vide, espace, temps.

Commençons par le vide.

On sait que la question que nous posons ici est du domaine de la physique quantique relativiste. Cela signifie que le vide est plein de particules et d’antiparticules fugitives dont le temps d’existence est trop bref pour être directement perçues par une expérience fondée à notre échelle, macroscopique. Cependant ces particules existent bel et bien. Ce ne sont pas des artifices de calcul. On ne voit pas le virtuel mais on ne voit pas non plus l’atome et encore moins, si l’on peut dire, les quanta d’action. Mais ils existent. Ce que l’on voit est surtout une illusion d’optique…

Or, dans le vide quantique, nous sommes amenés par les expériences à conclure qu’on trouve des couples de particule et d’antiparticule, c’est-à-dire des quantités de charge égales et opposées sans cesse couplées. Ces couples apparaissent et disparaissent ensemble. Pas de particule qui apparaisse sans son anti-particule. Ils définissent des temps qui sont des grains égaux et opposés. Le temps n’apparaît pas, dans le vide, comme un écoulement continu positif – celui que l’on appelle « la flèche du temps- mais comme des quanta à la fois positifs et négatifs désordonnés parce qu’ils apparaissent et disparaissent. Du coup, d’où va venir le monde matériel que nous connaissons, avec ses masses positives, ses énergies positives, ses espaces et écoulements de temps, toujours positifs, avec son ordre ? Eh bien, il n’est pas à l’origine du monde ! C’est le désordre de l’opposition du positif et du négatif qui l’a fait émerger… C’est le vide qui oppose sans cesse les contraires du virtuel – les couples particule et antiparticule – qui va produire et reproduire la matière, l’espace, le temps, l’énergie. Ce sont des éléments virtuels qui fondent le réel. Les couples virtuels fondent des photons ou particules d’interaction. La particule dite réelle est entourée par un nuage de particules et d’antiparticules virtuelle en pleine agitation fondée sur les interactions de charges positives et négatives de ces couples. Elles lui donnent sa position : qui saute sans cesse d’une particule à une autre du nuage de polarisation. Elles lui déterminent la direction de son mouvement et ce que l’on appelle la vitesse (à ne pas concevoir comme mouvement cinématique) en définissant des distances par des photons et des temps par des photons virtuels.

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