Comment va la crise fin juin 2010 ? Très bien, merci !
30 juin 2010, 23:48, par Robert
Certes, comme l’a montré la Grèce, les problèmes d’endettement sont gravissimes. Mais la volonté de rassurer les prêteurs en coupant budgets et salaires, donc en retirant de l’argent dans l’économie, donc en déprimant davantage l’activité économique, ne rassure nullement les prêteurs. Au contraire, la Grèce paie ses emprunts plus chers aujourd’hui qu’avant l’imposition de son régime minceur. Idem pour l’Irlande. Krugman écrit ce matin :
« C’est comme si les marchés financiers savaient quelque chose que les décideurs ne semblent pas comprendre : que si la rigueur financière à long terme est important, couper les dépenses dans le milieu d’une dépression empire cette dépression. »
L’endettement massif, privé et public, accumulé avant la crise et décuplé depuis le début de la crise de 2008 est évidemment intenable à moyen et long terme — et, pour les plus endettés, à court terme.
Certes, comme l’a montré la Grèce, les problèmes d’endettement sont gravissimes. Mais la volonté de rassurer les prêteurs en coupant budgets et salaires, donc en retirant de l’argent dans l’économie, donc en déprimant davantage l’activité économique, ne rassure nullement les prêteurs. Au contraire, la Grèce paie ses emprunts plus chers aujourd’hui qu’avant l’imposition de son régime minceur. Idem pour l’Irlande. Krugman écrit ce matin :
« C’est comme si les marchés financiers savaient quelque chose que les décideurs ne semblent pas comprendre : que si la rigueur financière à long terme est important, couper les dépenses dans le milieu d’une dépression empire cette dépression. »
L’endettement massif, privé et public, accumulé avant la crise et décuplé depuis le début de la crise de 2008 est évidemment intenable à moyen et long terme — et, pour les plus endettés, à court terme.