Chronologie syndicale des luttes ouvrières en France et dans le monde - Les raisons de la défaite -
6 août 2010, 12:48, par dac dac
D’abord, si notre sort s’est amélioré, il faut savoir que celui de la bourgeoisie l’a encore été bien plus vite, que tout l’appareil de répression, d’oppression, d’endoctrinement s’est renforcé, que le fossé entre les classes s’est accru. Et, surtout, le mécanisme même du capital a conduit à cette crise que nous traversons depuis dix ans, où les oppositions de classe apparaissent plus clairement. La lutte est d’autant plus difficile à engager aujourd’hui à cause de notre habitude d’un capitalisme relativement sans heurts graves, et à cause de ces organisations syndicales et politiques qui jouaient hier le rôle d’amortisseurs sociaux grâce aux miettes qu’elles pouvaient grappiller et qui sont absolument impropres à la lutte. Désormais intégrés dans le capitalisme dont elles dépendent, habituées à la négociation-concertation, elles s’opposent frontalement à toute tentative sérieuse de la part de la classe ouvrière de refuser son rôle soumis d’esclave consentant et d’entrer en lutte pour sauver sa peau, au besoin par la violence de classe
D’abord, si notre sort s’est amélioré, il faut savoir que celui de la bourgeoisie l’a encore été bien plus vite, que tout l’appareil de répression, d’oppression, d’endoctrinement s’est renforcé, que le fossé entre les classes s’est accru. Et, surtout, le mécanisme même du capital a conduit à cette crise que nous traversons depuis dix ans, où les oppositions de classe apparaissent plus clairement. La lutte est d’autant plus difficile à engager aujourd’hui à cause de notre habitude d’un capitalisme relativement sans heurts graves, et à cause de ces organisations syndicales et politiques qui jouaient hier le rôle d’amortisseurs sociaux grâce aux miettes qu’elles pouvaient grappiller et qui sont absolument impropres à la lutte. Désormais intégrés dans le capitalisme dont elles dépendent, habituées à la négociation-concertation, elles s’opposent frontalement à toute tentative sérieuse de la part de la classe ouvrière de refuser son rôle soumis d’esclave consentant et d’entrer en lutte pour sauver sa peau, au besoin par la violence de classe