Rôle de l’inhibition et de l’inconscient, de la logique et de l’absurde, du rationnel et de la fable dans la formation de l’intelligence
25 janvier 2010, 11:14, par moshe
Le patient voit sa main gauche, mais sa négligence l’empêche de l’identifier comme sienne. Plutôt que de dresser un état objectif de la situation à partir des données du réel qu’il sait recueillir, ce patient intègre immédiatement ces données dans un scénario. (…) Le patient reste enfermé dans son scénario proclamé avec la conviction d’une évidence certaine : « Ceci n’est pas main ! » Pourtant, l’ensemble des données objectives et des connaissances nécessaires sont accessibles consciemment au patient. (…) Ceci ne l’empêche pas d’adhérer avec force à sa conviction fictive. Tout comme le patient au cerveau divisé, la « réalité psychique » dépasse le réel. La fiction structure la conscience.
Le patient voit sa main gauche, mais sa négligence l’empêche de l’identifier comme sienne. Plutôt que de dresser un état objectif de la situation à partir des données du réel qu’il sait recueillir, ce patient intègre immédiatement ces données dans un scénario. (…) Le patient reste enfermé dans son scénario proclamé avec la conviction d’une évidence certaine : « Ceci n’est pas main ! » Pourtant, l’ensemble des données objectives et des connaissances nécessaires sont accessibles consciemment au patient. (…) Ceci ne l’empêche pas d’adhérer avec force à sa conviction fictive. Tout comme le patient au cerveau divisé, la « réalité psychique » dépasse le réel. La fiction structure la conscience.