"Comme par la lame
D’un poignard enfoncé jusqu’à la garde
Mon cœur est fendu en deux.
D’un côté, j’aspire à tout ce qui est grand,
Abandonnant tout bénéfice, tout avantage,
M’oubliant moi-même ;
De l’autre, je ne veux, inconsciemment,
Que le profit,
Homme, tu abrites deux âmes
En ton sein.
N’en choisis pas une ;
Les deux ne sont pas de trop.
Demeure ainsi en lutte contre toi-même,
Un, mais toujours divisé,
Unissant le haut et le bas,
Unissant brutalité et douceur,
Unissant ces deux âmes."
Final du "Second Faust" de Goethe :
"Comme par la lame
D’un poignard enfoncé jusqu’à la garde
Mon cœur est fendu en deux.
D’un côté, j’aspire à tout ce qui est grand,
Abandonnant tout bénéfice, tout avantage,
M’oubliant moi-même ;
De l’autre, je ne veux, inconsciemment,
Que le profit,
Homme, tu abrites deux âmes
En ton sein.
N’en choisis pas une ;
Les deux ne sont pas de trop.
Demeure ainsi en lutte contre toi-même,
Un, mais toujours divisé,
Unissant le haut et le bas,
Unissant brutalité et douceur,
Unissant ces deux âmes."