Quand la fusillade s’arrêta, nous entendîmes notre petit-fils [1] appeler dans la pièce voisine : « Grand-père ! ». La voix de l’enfant, dans la nuit, au milieu de la fusillade, reste le souvenir plus tragique de toute cette nuit. Après qu’une rafale eût traversé son lit en diagonale comme l’attestent les marques sur la porte et le mur, l’enfant se jeta sous son lit : une balle traversa le matelas, le blessa au gros orteil et s’enfonça dans le plancher. Les assaillants lancèrent deux bombes incendiaires et quittèrent la chambre de notre petit-fils. Criant « Grand-père ! », il courut derrière eux dans le patio, laissant derrière lui une traînée de sang et, sous le feu, se précipita dans la chambre d’un des gardes, Harold Robins [2].
Quand la fusillade s’arrêta, nous entendîmes notre petit-fils [1] appeler dans la pièce voisine : « Grand-père ! ». La voix de l’enfant, dans la nuit, au milieu de la fusillade, reste le souvenir plus tragique de toute cette nuit. Après qu’une rafale eût traversé son lit en diagonale comme l’attestent les marques sur la porte et le mur, l’enfant se jeta sous son lit : une balle traversa le matelas, le blessa au gros orteil et s’enfonça dans le plancher. Les assaillants lancèrent deux bombes incendiaires et quittèrent la chambre de notre petit-fils. Criant « Grand-père ! », il courut derrière eux dans le patio, laissant derrière lui une traînée de sang et, sous le feu, se précipita dans la chambre d’un des gardes, Harold Robins [2].